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13 octobre 2021 3 13 /10 /octobre /2021 11:20

On peut considérer ce document comme l’analyse et le résumé les plus importants de ce qui se passe sur la planète, où ces mondialistes génocidaires entreprennent des meurtres de masse à une échelle sans précédent qui dépasse l’entendement. Nous sommes dans une guerre contre le mal, dont l’objectif principal est le contrôle et la mort.

Le rapport en téléchargement :

https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2021/10/vaccine-death-report-francais.pdf

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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 18:06

Je suis actif sur ces sites :

A très bientôt !

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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 16:24

J'ai travaillé 5 ans sur le livre "POUR UNE FRANCE CATHOLIQUE ET ROYALE". J'ai accompli ce travail AD MAJOREM DEI GLORIAM, de manière totalement désintéressé, pour la France et tous ceux qui veulent "penser clair et marcher droit".

Le but de cet ouvrage est de couronner le Christ-Roi dans toutes les sphères de la société, qu'elles soient individuelles, familiales, professionnelles ou institutionnelles. Pour cela, nous nous appuierons sur la Révélation de la Parole de Dieu dans la Bible, le Magistère de l’Église catholique à travers notamment son catéchisme et ses encycliques et enfin l'enseignement de Saint Thomas d'Aquin, docteur de l’Église.

Il s'agit ici d'exposer une doctrine politique catholique pour tous les grands thèmes de société.

Tout pour le Bien Commun. VIVE LE CHRIST-ROI !

POUR ACHETER LE LIVRE OU LE PDF :

CLIQUEZ- ICI !

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14 août 2018 2 14 /08 /août /2018 10:21
Vous voulez gagner du temps ?
Parce que le temps est précieux et la vie courte, voici quelques pistes :
 
Cultiver l'esprit d'observation
Agir plus rapidement
Penser un crayon à la main
Se rappeler périodiquement d'avoir l'esprit en alerte
Réduire le temps perdu à se préoccuper
Faire le bon travail au bon moment
Identifier les pertes d'énergie
Ne pas se priver de faire ce que l'on aime
S'établir un programme pour améliorer sa condition physique
Être très sélectif dans ses lectures
S'établir un programme systématique de lecture
Doubler sa vitesse de lecture
Lire un livre comme on lit un journal
Ne faire qu'une seule chose à la fois
Utiliser efficacement les temps libres
Toujours avoir un projet prioritaire sous la main
Gardez toujours sous la main un calepin pour prendre des notes
Demeurer plus près de son travail
Lors de l'exécution d'une tache, se rendre compte du moment où le niveau de performance diminue. À ce moment, essayez de passer un autre travail prioritaire.
Être ponctuel
Réduire la durée des interruptions dues aux visiteurs
Réduire la durée des appels téléphoniques
Accumuler les messages téléphoniques et les retourner tous au moment le plus approprié
Se lever tôt
Avoir suffisamment d'heures de sommeil mais pas trop
Être sensible aux priorités d'autrui
Simplifier le plus possible
 
Communication et attitudes :
 
Utiliser constamment le renforcement positif sur les autres
Utiliser constamment le renforcement positif sur soi-même
Réduire le renforcement négatif sur les autres
Réduire le renforcement négatif sur soi-même
 
Délégation, relations avec la hiérarchie :
 
Gagner le support de son patron
Motiver ses confrères vers une productivité accrue
Analyser ses activités au moyen de deux questions :
-- qu'est-ce que j'ai fait actuellement et qui n'a pas besoin d'être fait par moi ni par quelqu'un d'autre ?
-- qu'est-ce que je fais et qui pourrait être fait par quelqu'un d'autre ?
Déléguer efficacement
 
Réunions :
 
Tenir les réunions debout pour en réduire la durée
Doubler le temps prévu à la préparation de la réunion et réduire sa durée de moitié
S'assurer que seules les personnes dont la présence est nécessaire soit présentes
S'entendre fermement sur l' heure du début et de la fin de la rencontre. La terminer avant ou à l' heure prévue.
Évitez de tenir des rencontres régulièrement et vérifier si cela fait une différence
Utiliser un ordre du jour détaillé
 
Organisation de l'espace physique :
 
Organiser son bureau
Empiler ses papiers par ordre de priorité
Nettoyer le bureau en quittant chaque après-midi
Gardez-le le bureau libre de tout ce qui est inutile
Conserver seulement le travail en cours
Autant que possible, ne manipuler les papiers qu'une seule fois
 
Planification quotidienne :
 
Prendre plus de temps pour une planification systématique chaque jour
Affecter des priorités à la liste des tâches à être réalisé dans la journée
Utiliser toutes les possibilités qu'offre l' agenda
Conserver la liste des buts à long terme et y référer lors de la préparation de la liste des tâches quotidiennes
Chaque jour, faire au moins trois choses qui se situent hors de la zone de confort
 
Planification à long terme :
 
Périodiquement, à une date précise, écrire, affiner raffiner et ordonner ses principes unificateurs
Évaluer sa performance personnelle selon ces principes
Réviser périodiquement les objectifs de l'organisation
Rédiger ses objectifs personnels en les rendant, autant que possible, spécifiques et mesurables
Planifier à long terme aussi loin qu'il est possible d'anticiper
Rédiger ses objectifs de vie personnelle dans une juste perspective incluant les aspects personnels, financier, physique, social, intellectuel, culturel et spirituelle. Les raffiner et les placer par ordre de priorité.
Rédiger des sous objectifs de vie personnelle en se posant la question : « que puis-je faire pour que ces objectifs soit atteint ? »
Établir une continuité dans la planification en préparant des objectifs mensuels et hebdomadaires à partir de ceux rédigés pour le long terme. À partir de tous ces objectifs, rédiger la liste des tâches à accomplir pour la journée.
Se demander occasionnellement : « quelle est la plus grande menace à ma survie professionnelle, sociale, spirituelle, financière, intellectuelle et physique ? »
 
Procrastination :
 
Fixer une date d'échéance pour chaque tache
Utiliser une liste quotidienne de taches à accomplir, ordonnée par ordre de priorité et ce, sept jours par semaine.
S'enchaîner à son bureau tant que la tâche vitale et accablante n'est pas terminée
Planifier les interruptions en dehors du temps consacré aux taches vitales
Transformer une tache difficile en un jeu
Choisir l' heure de la journée la plus appropriée pour le type de travail à effectuer
Tenir un agenda permettant de la flexibilité. Prévoir quelques cases blanches.
Lorsque l'on s'enlise dans une tache, laisser le projet jusqu'à ce que les énergies soient renouvelées
Effectuer la tâche vitale la plus difficile en premier
Persister dans la tâche vitale jusqu'à ce qu'elle soit complétée
Ne pas laisser de projets intouchés
Instaurer une heure de calme
Accepter ce que l'on ne peut changer
 
Pertes de temps :
 
Identifier et réduire les pertes de temps
Dire non lorsqu'une demande n'est pas vitale
Déterminer quelle routine pourrait être modifiée pour le mieux
Réduire le temps destiné aux activités sociales
Réduire le temps consacré aux visionnement d'émissions de télévision
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3 décembre 2016 6 03 /12 /décembre /2016 00:16

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 23:36

CINEMA

 

 

"Cinéma" est l'abréviation apparue en 1900 de"Cinématographe" (1892), du grec "Kinêma" (mouvement) et "Graphein" (écrire).

 

Définitions :

 

  • Procédé permettant d'enregistrer photographiquement et de projeter des vues animées, inventé par les Frères LUMIERE.
  • Art de composer ou de réaliser des films cinématographiques ; par extension : "Industrie du spectacle cinématographique" et salle de spectacle où sont projetés des films cinématographiques.
  • "Septième art" : invention du terme en 1911 par le critique et théoricien italien du cinéma Roberto CANUDO.

 

Citations :

 

J. COCTEAU : "Le cinématographe est un art. Il se délivrera de l'esclavage industriel".

G. APPOLINAIRE : "Le cinéma est créateur d'une vie surréelle".

R . CANUDO :"Au cinéma, l'art consiste à susciter des émotions, non à relater des faits" .

André BAZIN : "Le cinéma substitue à notre regard un monde plus conforme à nos désirs" .

Sergio AMIDEI : "Notre cinéma est fait de mots et d'écrits".

P. et V. TAVIANI : "Lorsque nous faisons un film, nous ne réussissons à le penser, puis à l'écrire en scénario que s'il a déjà sa structure musicale".

Alexandre ASTRUC : "Ecrire pour le cinéma, c'est écrire avec le vocabulaire le plus riche qu'aucun artiste ait eu jusqu'ici à sa disposition, c'est écrire avec la pâte du monde».

Marcel PAGNOL : "Le film parlant peut servir tous les arts et toutes les sciences, mais il n'a découvert aucun des buts qu'il nous permet d'atteindre. Ce n'est qu'un admirable moyen d'expression".

(1930). Manifeste de EISENSTEIN, POUDOVKINE et ALEXANDROV : "Le son détruira l'art du montage, moyen fondamental du cinéma... Le son introduira inévitablement un moyen nouveau et entièrement affectif d'exprimer et de résoudre les problèmes complexes auxquels nous nous sommes heurtés jusqu'à présent, et que nous n'avions pu résoudre en raison de l'impossibilité où l'on était de leur trouver une solution à l'aide des seuls éléments visuels».

Fédérico FELLINI, in Faire un film : "Je suis convaincu que le cinéma ne tolère aucun hasard. Sur cette nébuleuse vague et imprécise qu'est le film tel qu'il s'offre à l'imagination, il faut intervenir avec rigueur car le métier de celui qui prétend matérialiser les ombres, les formes, les perspectives, les lumières est tout ensemble fait de rigueur et d'élasticité».

Edgar MORIN : "Le cinéma est une machine vouée non à la fabrication de biens matériels mais à la satisfaction des besoins imaginaires : cette machine a suscité une industrie de rêve».

Samuel FULLER (réalisateur américain) : "Le cinéma, c'est l'émotion".

Max VON SYDOW (réalisateur allemand) : "Donnez-moi une caméra et je posséderai l'homme et ses rêves"

Fritz LANG : "Le cinéma est l'art du peuple".

Andy WARHOL : "Toute image mobile sur un écran est du cinéma"..

 

ELEMENTS HISTORIQUES

 

- Antiquité : la lanterne magique aurait été connue en Egypte sous les Pharaons et en Italie à l'époque romaine.

- Léonard de VINCI (1452-1519) dessine une lanterne de projection.

- 1646 : KIRCHER construit une lanterne magique pratique

- 19e siècle : succession d'inventions annonçant le cinématographe.

(Par exemple : en 1833, le zootrope par Horner, en 1852, le kinétoscope par Von Vchatius, en 1877 le praxinoscope par Reynaud)

 

Les premiers pas

 

- 1889 : Friese GREENE (GB) fabrique la première caméra photographique - Thomas EDISON (1847-1931 - USA) invente le film de 35 mm.

- 1892 : Léon BOULY (F) : brevet du "Cinématographe"

- 1893 : tournage des premiers films (quelques secondes) par la Société EDISON aux USA.

- 1894 : EDISON fait la première projection payante sur Broadway à New-York.

- 1895 : premières projections en France des films des frères LUMIERE dont "l'arroseur arrosé" et "sortie des usines Lumière".

- 1897 : Georges MELIES («le magicien de l'image») tourne ses premiers films à scénario.

- 1898 : C. PATHE fonde la première firme mondiale, crée les premières actualités filmées.

- 1908 : mise au point de la technique du dessin animé par Emile COHL.

- 1919: premier film fait à Hollywood "In old California" de D. GRIFFITH. Il codifie le langage cinématographique : découpage, montage, plans variés, dans deux films légendaires "naissance d'une nation" (1914) et "intolérance" (1916).

- Dans les années 1920, l'expression filmesque se développe avec quelques grands noms : Max LINDER , Abel GANCE , Louis DELLUC en France ; Fritz LANG, Ernst LUBITSCH en Allemagne; Sergueï EINSENSTEIN en URSS.

- Hollywood : la Mecque du Cinéma fondée en 1887, annexée à Los Angeles en 1910 (1911 : 4.000 hab. - 1980 : 200.000 hab.)

- Depuis 1911, 30 000 films y ont été tournés. Dès 1918, le "star system" est tout puissant, Hollywood attire les grands cinéastes étrangers qui y tournent de nombreux films (Ex. E. VON STROHEIM, J. VON STERNBERG).

- De 1914 à 1930, le cinéma burlesque connaît son âge d'or inventé par Mack SENNET, avec CHAPLIN et KEATON.

- Crise depuis les années 60 : moins de 100 films produits par an, contre 850 en moyenne vers 45-50. Actuellement, les studios hollywoodiens travaillent pour une part importante pour la T.V.

- 1925 : Henri CHRETIEN invente le cinémascope.

- 1927 : premier film sonore, parlant et chantant "le chanteur de Jazz" de A. CROSLAND.

- Années 30 : le cinéma américain, malgré la crise de 1929, assure sa suprématie. La comédie musicale s'impose (Fred ASTAIRE) puis la comédie légère (le cinéaste Frank CAPRA), le film de gangsters («Scarface" d'Howard HAWKS, 1932), le film de guerre, le western ("la chevauchée fantastique" de John FORD, 1939) et le temps de la superproduction ("Autant en emporte le vent" de Victor FLEMING en 1939).

La couleur fait son apparition, par procédé Technicolor (1934) ; WALT DISNEY popularise le dessin animé. 1937, "Blanche Neige et les 7 nains", premier long métrage d'animation.

- 1941 : O. WELLES révolutionne la technique du 7ème Art dans "Citizen Kane".

- La deuxième guerre mondiale consolide la position privilégiée du cinéma US dans le monde.

- 1947-52 : La réaction du "maccarthysme" secoue Hollywood. Une "liste noire" est élaborée, mettant en accusation (exclusion, procès) des acteurs, réalisateurs, soupçonnés d'avoir des idées subversives (communisme). Prennent parti pour ce mouvement : Elia KAZAN (réalisateur d"'un tramway nommé désir", "sur les quais"), Cécil B. de Mille ; parmi les proscrits : le richissime C. CHAPLIN qui s'exile en Suisse.

- Années 50 : la concurrence vive de la T.V. pousse l'industrie du cinéma à lancer de nouveaux procédés : cinéma en relief, cinémascope, cinérama.

- A partir des années 60, le cinéma "ouvert sur le monde" devient dans de nombreux pays une arme idéologique, politique et sociale et s'ouvre à toutes les tendances esthétiques : "free cinéma" en G.B. ; "nouvelle vague" en France ; "cinéma nova" au Brésil, écoles de l'Europe centrale (notamment en Pologne avec Andreï WAJDA).

- En se diversifiant, le cinéma cherche en fait à freiner la crise de fréquentation, aujourd'hui généralisée.

- La nouvelle vague française est assurée par Jean-Luc GODARD, François TRUFFAUT, Claude CHABROL ; ils défendent la notion "d'auteur de film".

* France : Les années 1970 voient l'avènement de Maurice PIALAT, Alain CORNEAU, Bertrand TAVERNIER, Jean-Jacques ANNAUD. Les années 1980 et 90 révèlent des virtuoses de l'image comme Luc BESSON, Jean-Pierre JEUNET, Mathieu KASSOVITZ.

  • Généralisation du son Dolby.

* USA : Les années 1970 : La nouvelle vague américaine arrive avec, comme chefs de file, Woody ALLEN, Brian de PALMA, Martin SCORSESE, Francis Ford COPPOLA, Steven SPIELBERG et George LUCAS.

- Années 1990 : Les trucages numériques révolutionnent l'aspect visuel des films américains ("Jurassic Park, 1993, en est le précurseur), puis français ("La cité des enfants perdus" de CARO et JEUNET, "Le 5ème élément" de BESSON)

- 1993 : Le son THX, inventé par G. LUCAS arrive dans les salles après avoir amélioré la sonorisation des films en studio.

 

ELEMENTS ECONOMIQUES

 

- Depuis les années 50, l'industrie du film doit faire face à une série de problèmes dont la solution commande son destin économique ; une question se pose : crise ou mutation ?

- Dès 1929, aux USA, l'industrie du cinéma n'est plus en expansion (récession, guerre). Puis l'avènement de la télévision a accéléré le phénomène de ralentissement après 1945, devenant le facteur le plus déterminant de la crise structurelle du cinéma.

- Face à la crise, le cinéma américain, au niveau de la production, a su parfaitement tirer profit de son pouvoir d'adaptation, du remarquable réseau mondial de ses distributeurs et du caractère relativement universel de ses films. La situation du cinéma européen est nettement plus difficile : la faible dimension des marchés nationaux, la rareté des investissements, la baisse de la fréquentation sont autant de problèmes qui grèvent cette industrie en récession.

- Si le cinéma US est toujours le plus fédérateur au niveau du public, les cinémas français et anglais se portent de mieux en mieux avec de grands succès comiques comme "Les Visiteurs", "The full Monty" ou des films plus graves comme "Secrets et mensonges" (Mike LEIGH), "Trainspotting" (Danny BOYLE), "La haine" (Mathieu KASSOVITZ).

De plus, en 1997, parmi les 10 films ayant eu le plus de succès en France, cinq sont français. Enfin, les talents européens s'exportent et prouvent le dynamisme de l'Europe face aux USA.

 

DROIT DU CINEMA

 

- Loi du 29 juillet 1982 sur la communication audiovisuelle, titre V (art. 88 à 92) à propos de la diffusion des oeuvres cinématographiques.

- Décret du 4 janvier 1983 fixe le délai (un an) pendant lequel les oeuvres exploitées en salles ne peuvent être exploitées simultanément en vidéocassettes. Ce délai a été réduit à 8 mois, voire moins, si le film concerné n'a pas eu de succès en salle.

- Décret du ler janvier 1983 réglemente les groupements de programmation des salles.

- Décret du 9 février 1983 définit les conditions de nomination, de saisine et de prononcé des décisions du médiateur du cinéma créé par l'art. 92 de la loi du 29 juillet 1982. La fonction du médiateur est d'assurer la concertation préalable dans les litiges relatifs à la diffusion en salles, qui ont pour origine des obstacles faussant le jeu de la concurrence.

 

PRINCIPAUX FESTIVALS ET RECOMPENSES.

 

- Festival International du Cinéma à BERLIN (Ours d'Or).

- Manifestation de l'Academy of motion pictures arts and science à LOS ANGELES (Oscar).

- Manifestation de l'Académie des Arts et Techniques du Cinéma à PARIS (César).

- Festival de CANNES (La Palme d'Or).

- Biennale de VENISE (Lion d'Or).

- Festival du Film Soviétique à MOSCOU.

- Rencontres Internationales de BERGAME pour le cinéma d'art et d'essai.

- Festival International du Film à NEW YORK.

- Festival Mondial du Film à MONTREAL...

 

PRINCIPALES INSTITUTIONS.

* FRANCE :

- Institut de Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC) créé en 1943 à PARIS, qui devient en 1986 la Fédération européenne des métiers de l'image et du son (FEMIS). Autre école : l'Ecole nationale supérieur Louis Lumière, créée en 1926.

- Ministère de la Culture et de la Communication qui patronne ou a créé : Le CNC (Centre National de la Cinématographie), en 1946 le Compte de Soutien aux Industries de Programme (Définitif), Le Fonds de Soutien aux Industries de Programme (Provisoire), Les SOFICA (Société de Financements des Industries Cinématographiques ou Audiovisuelles).La Cinémathèque française a été créée en 1936.(sauvegarde des films ayant trait à l'histoire du cinéma).. La Commission de Contrôle des Films cinématographiques. La Commission d'avances sur recettes, pour aider le financement des films français.

* USA : Motion Picture Association of America (Corporation des Sociétés Productrices) créée en 1930, ou la Motion Picture Export Association of America (MPEAA) qui représente les distributeurs des Majors Companies,ou l'American Film Marketing Association (AFMA) qui représente les distributeurs indépendants. Il existe un Code "Hayes" sur l'autocensure, avec contrôle de la Cour suprême.

* G.B : Cinématograph Film Act (1927), British Board of Films Censors (1912), British Screen Finance (BSF)(1985)qui établit les grandes lignes de la politique gouvernementale pour la production, la distribution et l'exploitation, et le British Film Institute (BFI) (1933) qui a une vocation culturelle et développe les coproductions avec l'étranger.

* International :

- Convention Universtie sur le droit d'auteur de GENEVE - 1952

- Convention de BERNE sur le droit d'auteur - 1886 - (révisée en 1971).

 

ELEMENTS D'ACTUALITE :

- Automne 1999, ouverture d'un débat entre les cinéastes et les critiques, ce qui fait dire à John Osborne : "demander à un créateur ce qu'il pense d'un critique, c'est demander à un chien ce qu'il pense d'un révérbère" (Le Monde, 25 novembre 1999)

- Lors des négociations entre l'Union Européenne et l'OMC (1999), le cinéma fait partie de 'l"exception culturelle" française.

P. Moscovici : " la culture et l'audiovisuel ne sont pas des marchandises comme les autres qui peuvent être soumises à la libéralisation"

 

ELEMENTS DE BIBLIOGRAPHIE

 

- Introduction à une véritable histoire du cinéma - J.L.GODARD

- Le cinéma et Esthétique du cinéma, H. AGEL.

- Esprit du cinéma, J. EPSTEIN.

- Intelligence du cinématographe, Marcel L'HERBIER.

- Le 7 ème Art, P. DUVILLARD.

- Cinéma d'hier, cinéma d'aujourd'hui, René CLAIR.

- Entretiens autour du cinématographe - J. COCTEAU.

- Le goût de la beauté" , Eric ROHMER

- Faire un film, F. FELLINI.

 

 

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 23:36

LITTERATURE

 

DEFINITION

- Du latin : Litteratura "écriture", puis "érudition".

- XVe siècle (sens très large) : Ensemble des connaissances.

- XVIIIème siècle : les oeuvres écrites dans la mesure où elles portent la marque de préoccupations esthétiques

- XXème siècle : Ce qu'on ne trouve guère que dans les oeuvres littéraires, ce qui est artificiel, peu sincère, opposé à la réalité.

ORGANISMES :

* Académie Française (créée en 1635), supprimée par la Révolution (de 1793 à 1816).

- Double fonction : élire les auteurs majeurs selon les critères qu'elle définit, et tenir à jour le dictionnaire.

- Secrétaire perpétuel élu jusqu'à sa mort.

- Décerne un prix littéraire (Paul Morand) de 300. 000 F, grand prix du roman (50.000 F) et grand prix de la francophonie (400.000 F).

* 1500 prix littéraires sont décernés chaque année en France d'un montant allant de 50 F à 300. 000 F.

* Organisation de l'Union des Ecrivains

LES PRIX LITTERAIRES :

- prix Nobel : annuel, décerné depuis 1901 par l’Académie de Stockholm à " l’auteur de l’ouvrage littéraire le plus remarquable d’inspiration idéaliste " (250 000 F)

86 lauréats dont 6 femmes

Refusé 2 fois (B. Pasternak et JP. Sartre)

Les Français primés : S. Prudhomme, F. Mistral, R. Rolland, A. France, H. Bergson, A. Gide, F. Mauriac, A. Camus, Saint-John Perse, C. Simon.

- prix Théophraste Renaudot : (1925), annuel, le même jour que le prix Goncourt, il récompense un ouvrage en prose combinant talent et originalité.

- prix Fémina : annuel, récompense la meilleure œuvre française en prose ou en poésie. Fondé en 1904 par les revues " Fémina " et " Vie heureuse ". (5000 F). Prix Fémina étranger créé en 1985.

- prix Médicis : (1958), annuel, le même jour que le Fémina. 4500 F à l’auteur dont l’œuvre publiée dans l’année apporte un ton et un style nouveaux. Depuis 1970, + un écrivain étranger. Depuis 1985, + un essai.

- prix Goncourt : le plus recherché en France, malgré la modicité du montant (50 F) ; les 10 membres de l’Académie des Goncourt le décernent depuis 1902, après un déjeuner traditionnel, à un roman publié dans l’année, qui s’impose par la jeunesse d’esprit et l’originalité de la forme. A partir de 1974, attribution d’une bourse de la nouvelle, du récit historique. 1980 : prix de biographie. 1985 : prix de poésie.

- prix mondial Cino del Duca : créé en 1969, annuel, récompense un auteur ou chercheur " dont l’œuvre constitue un message d’humanisme moderne " (200 000 F)

- prix interallié : récompense de préférence le roman d’un journaliste , annuel, fondé en 1930 par des journalistes du Cercle interallié (montant néant)

COMPLEMENTS.

- 1984 : 29.000 titres publiés en France.

- En 1981, une loi impose à toute personne physique ou morale qui édite un livre, de fixer pour celui-ci, un prix de vente au public.

- Droits d'auteurs : En France, l'auteur d'une oeuvre jouit d'un droit de propriété exclusif; son oeuvre cependant tombe dans le domaine public 50 ans après sa mort (loi de 1957)

- Les auteurs reçoivent en général de 6 à 15 % du prix de vente au public.

- livre comme phénomène commercial, produit de consommation : vulgarisation du livre à 10 F, livres de poche. La quantité prime sur la qualité.

 

SOCIOLOGIE DE LA LITTERATURE

Robert ESCARPIT : "L'art littéraire a pour objet la recherche d'un équilibre entre la plastique graphique, la méthode du langage et la signification intellectuelle. En ce sens, le livre chinois est le modèle de toute littérature, dans la mesure où les idéogrammes sont à la fois dessin, musique et pensée".

Jean Paul SARTRE : "Par la littérature, la collectivité passe à la réflexion et à la méditation; elle acquiert une conscience malheureuse, une image sans équilibre d'elle-même, qu'elle cherche sans cesse à modifier et à améliorer".

CITATIONS :

"La littérature n'est qu'un développement de certaines des propriétés du langage" - Valéry.

"Et tout le reste n'est que littérature" - Verlaine.

"C'est avec des beaux sentiments qu'on fait de la mauvaise littérature" - Dostoïevsky.

"La fonction de l'écrivain est de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde" - Sartre.

" Le plagiat est la base de toutes les littératures, excepté de la première, qui d’ailleurs est inconnue. " - Giraudoux

" Au fond, en littérature, on arrive comme dans l’armée, à l’ancienneté ; le principal est de débuter. " - Huysmans

" Le monde peut fort bien se passer de la littérature. Mais il peut se passer de l’homme encore mieux. " - Sartre

" Notre littérature est comme une poule, elle pond sans cesse. Et les œufs se ressemblent terriblement. " - Finne

" La littérature est l’expression de la société, comme la parole est l’expression de l’homme. " - de Bonald

" La différence entre la littérature et le journalisme, c’est que le journalisme est illisible et que la littérature n’est pas lue. " - Wilde

2 conceptions semblent s'opposer :

1. Giraudoux : Est littéraire toute oeuvre non fonctionnelle : "La seule affaire, c'est de trouver son style, l'idée vient après".

2. Sartre : Il n'y a de littérature qu'engagée : "Le plaisir esthétique n'est pur que s'il vient par dessus le marché".

QUELQUES COURANTS LITTERAIRES FRANCAIS.

XVIème Siècle - La Pléiade : Du Bellay - Ronsard

- Humanisme : Rabelais

XVIIème Siècle - Classicisme : Corneille - Molière - Pascal - Boileau.

XVIIIème Siècle - Encyclopédistes : Voltaire - Diderot - D'Alembert.

- Préromantiques : Rousseau - Chateaubriand.

XIXème Siècle - Romantiques : Mme de Staël - Hugo - Balzac - Stendhal.

- Réalisme : Flaubert - Comte

- Naturalisme : Zola - Maupassant - Daudet.

- Parnasse : Gautier - José-Maria de Hérédia - Verlaine

- Symbolisme : Verlaine - Baudelaire

XXème Siècle - Surréalisme : Breton - Aragon - Eluard - Artaud - Prévert - Desnos.

- Existentialisme : Sartre - Camus - S. de Beauvoir

- Nouveau Roman : Butor - Robbe-Grillet - Simon - Sarraute

NB : Duras et Becket pratiquent des techniques analogues, mais ne sont pas admis au titre de nouveaux romanciers par le colloque de Cerizy-la-Salle en 1971.

BIBLIOGRAPHIE

- JP. Sartre : Qu'est-ce que la littérature ?

- R. Escarpit : Sociologie de la littérature.

- Georg Luhaçs : Théorie du Roman.

- Girard : Mensonge romantique et vérité romanesque.

 

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 23:34

PEINTURE

 

ETYMOLOGIE : Peindre : du latin "pingere", "pictus" : broder, d'où "pictor : peintre" et "pictura : peinture", "pigmentum : couleur".

DEFINITION : peinture : "  art et technique de l’expression, figurative ou non, par les formes et les couleurs, dans les deux sens de la toile, du panneau, de la feuille de papier, du mur... ".

LES TECHNIQUES DE LA PEINTURE

- A base d'eau : aquarelle et gouache, œuf, acrylique.

- A base d'huile.

- Les pastels : secs ou gras, poudre de couleur solidifiée en bâtonnet, intermédiaire entre la peinture et le dessin.

- Les lavis : peinture exécutée à l'encre de chine sur papier ou soie (origine chinoise).

- A l’encaustique: cire et pigments.

- Le collage inventé en 1912 par les cubistes.

- Le dripping : inventé par Jackson Pollock en 1947 : jet de gouttes de peinture à partir d’une boîte percée.

- Fresque : peinture murale.

- Frottage, grattage et photomontage : Développés par les surréalistes comme Max Ernst.

 

L'EVOLUTION DE LA DEFINITION

De la représentation fidèle de la nature à l’expression de la personnalité du peintre :

Pendant longtemps, la peinture a été définie comme la représentation fidèle du réel ou de l'imaginaire. Une légende traduit parfaitement bien cette conception de la peinture : il s’agit de celle des raisins de Zeuxis qui étaient si fidèlement représentés que les oiseaux vinrent les picorer. Socrate, dans le Philèbe de Platon comparait d’ailleurs la mémoire à un peintre imprimant dans son esprit les images.

Si la peinture peut être fidèle, c'est parce que le discours (parole et raison) suppose déjà qu'il existe des choses, substances ou accidents et que ces choses sont dénommables.

Mais au XIXème siècle, avec le développement de la photographie, s'opère un changement : toute représentation fidèle est considérée comme impossible puisque que le réel ne peut être nommé, et qu'il dépend de la vision du peintre. De rationnel, l’art devient sensible : « Est laid ce qui n’exprime rien " disait le sculpteur Rodin.

Un autre changement se fait jour à la même époque ; depuis l’Antiquité, la valeur d’un tableau tenait à l’objet représenté ; pour Aristote et Platon, le peintre se devait de choisir des sujets nobles car l’art devait être moral afin d’amener les hommes vers la sagesse. Chez les classiques français du XVIIème siècle, la beauté de l’ouvrage résidait encore dans le choix du sujet, et depuis la Renaissance (XVe siècle) existait une véritable hiérarchie des genres qui mettait au-dessus de tout la peinture d'histoire.

Le classicisme (XVIIeme Siècle) se caractérise par la recherche de l’équilibre, de la clarté, du naturel : Raphaël, Titien, Poussin.

- Plusieurs genres sont déterminés :

. la peinture d'histoire : elle comprend la peinture religieuse et la peinture dont le sujet est tiré de l'histoire ou de la fable : David, Ingres.

. le portrait,

. la peinture de genre (le nu n'est pas un genre),

. le paysage et les marines.

. la nature morte : le célèbre Chardin par exemple dut un instant délaisser la nature morte, considérée comme vulgaire, afin de se consacrer à un domaine plus noble : la peinture de genre.

- La distinction des genres est faite dès l'Antiquité (Pline - Histoire naturelle). Elle disparaît au Moyen-Age, suite à l'effacement quasi complet de la peinture de chevalet pour renaître peu à peu à partir du XIVe siècle ; le portrait est le premier genre à réapparaître. Les fonds de paysage et les accessoires réalistes sont à l'origine des genres autonomes du paysage et de la nature morte. Au XVe siècle apparaissent les Vanités (nature morte évoquant les "fins dernières" de l'homme).

- La hiérarchie des genres a pour origine l'idée qu'aux différents types de sujets doit correspondre un style particulier. Vitruve (1er siècle avant J.C) distingue les styles tragique, comique, satirique. La Renaissance établit l'homme comme sujet privilégié des représentations artistiques.

- Cette conception est utilisée dès le XVe siècle par les peintres pour se distinguer des artisans : tandis que l'artisanat est fondé sur l'habileté manuelle, l'art nécessite l'intelligence et la culture.

Après la Renaissance (XVème siècle), le Maniérisme (XVIème siècle) se caractérise par des effets irréalistes de raffinement et d’emphase. Au XVIème siècle, le mouvement Baroque né de la Réforme catholique cherche à étonner, à toucher les sens, à éblouir : Rubens, Caravage.

Au XIXème siècle, l’académisme emphatique réapparaît avec l’art Pompier.

La hiérarchie des genres s'efface progressivement au XIXe siècle. Le génie individuel du peintre est la seule valeur admissible. Au XIXème, le mouvement Orientaliste qui s’inspire des voyages en Orient introduit des sujets nouveaux : scènes de foules et de vie quotidienne à l’étranger : les carnets de Delacroix par exemple.

Ce changement trouve son origine dans la révolution industrielle qui décompose les objets en des éléments interchangeables. L'unité, la désignation, la représentation fidèle du monde sont brisées : le réel n'est qu'une dissémination de points de vue (rôle important de la photographie).

Après le réalisme (de Courbet ou Daumier) de la seconde moitié du XIXème siècle qui refusait d’idéaliser le réel et l’hyperréalisme de la fin des années 60 qui s’inspire beaucoup des procédés de la photographie, on voit se multiplier les courants de peinture s’éloignant progressivement de la représentation figurative pour laisser davantage de place à la subjectivité ; Dubuffet n’hésita d’ailleurs pas à parler " d’invasion du subjectivisme " :

- Déjà avec le romantisme de la fin du XVIIIème siècle qui s’établit contre la tradition académique. Mouvement qui fait triompher la spontanéité et la révolte. Fait prévaloir la sensibilité individuelle et l’imaginaire sur la raison : Delacroix, Géricault, Friedrich, Turner.

-Le symbolisme de 1860-1890, l’art ne doit plus représenter le réel mais traduire un certain idéalisme : Gauguin.

- les impressionnistes (Degas, Cézanne, Renoir, Sisley, Monet, Pissarro) de la fin du XIXème (années 1870) s’efforcent d’exprimer au travers de la peinture les impressions que les objets et la lumière suscitent. Ils choisissent leurs sujets dans la réalité contemporaine. En véritable rupture avec l’Académisme, les impressionnistes sont fortement décriés. Néo-impressionniste : Matisse.

- Vers 1900, l’Art nouveau cherche à imiter les formes naturelles : les formes ondulent, s’enroulent à la manière de certaines plantes grimpantes. Mucha, Klimt, Gaudi (architecte).

- La peinture abstraite fait son apparition en 1910 avec Kandinsky qui marque le début de l’art non figuratif. Il s’agit du renoncement à la représentation pour le seul pouvoir des lignes, des volumes et des couleurs. C’est l’art de la liberté. La seule contrainte est d’assurer un équilibre construit qui satisfasse l’œil. Peintres : Kandinsky, Mondrian, Hartung, Rotko, Poliakoff, De Staël.

- l’expressionnisme et le fauvisme du début XXème siècle se caractérisent par l’intensité extrême des couleurs utilisées. Le fauvisme apparu en 1905 simplifie les formes et la perspective dans le but de rendre à la sensation colorée sa plus forte intensité. Peintres : Matisse, Derain, Vlaminck. L’expressionnisme s’attache à traduire le monde extérieur dans un langage plus émotionnel que plastique : Munch, Soutine, Otto Dix, Kirchner.

- Le pointillisme ou divisionnisme : juxtaposition de touches régulières de différentes couleurs sur la toile, au lieu de mélanger les couleurs sur la palette. Signac.

- le cubisme, entre 1910 et 1930 offre une représentation d’objets décomposés en éléments géométriques simples sans restituer leur perspective ; il exprime ainsi le pouvoir de notre imagination. Ecole : le Bauhaus. G.Braque, P.Picasso (" Les Demoiselles d’Avignon "), F. Léger, Juan Gris.

- L’Orphisme (ou cubisme orphique) vers 1912 : construction abstraite des formes par la couleur : Delaunay.

- le surréalisme, apparu vers 1920 et inspiré par A. Breton, s’appuie quant à lui sur tous les procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) afin de libérer l’artiste du contrôle de la raison, rien ne doit être calculé ; ce mouvement est en lutte contre les valeurs reçues. Max Ernst, Dali, Magritte, Miro, Tanguy. De même, le mouvement COBRA (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam) exalte toutes les formes de création spontanée : Alechinsky. A noter, l’existence d’une forme artistique à la frontière de la peinture : l’Action Painting qui est une peinture gestuelle de la spontanéité, basée sur la performance devant public (généralement, l’artiste exécute ses toiles le jour de l’inauguration de l’exposition) : Pollock, De Kooning. Dans les années 1960, l’art conceptuel fait primer l’idée sur la réalité matérielle de l’œuvre.

- Le Pop Art né à Londres au milieu des années 1950 et qui s’est imposé aux USA se pose en réaction contre la subjectivité de l’expressionnisme abstrait. Il porte son intérêt sur une culture populaire formée par les images de la vie moderne et des médias (publicités, stars, BD) : Andy Warhol, Roy Lichenstein. Dans les années 1960, le OP ART (optical art) est fondé sur l’illusion d’optique : Vasarely.

Aussi A. Malraux a-t-il affirmé : " La peinture tend bien moins à voir le monde qu’à en créer un autre " tant il est vrai que les peintures de Van Gogh par exemple, ou bien encore G. Braque ou S. Dali semblent nous plonger dans un monde qui nous est totalement étranger.

Il ne faut pourtant pas oublier que le réel sert toujours de base à l’artiste, et que chaque œuvre reflète la vision que le peintre se fait de la réalité. Ainsi toute peinture peut-elle apparaître comme une réaction du peintre face à ce qui l’entoure (son époque, la science...) ; le peintre ne peut qu’être imprégné par son environnement :

- le peintre peut se mettre au service du pouvoir en place : David représentant Napoléon, ou les artistes du réalisme socialiste. En Russie, le constructivisme (années 1920) : idée selon laquelle l’artiste devient un ingénieur-producteur ayant la fonction sociale de participer à la transformation du monde : Malévitch. A la fin des années 1930, le Futurisme en Italie exalte le monde moderne, la civilisation urbaine, la machine, la vitesse : Boccioni.

- mais il peut également s’opposer au monde qui l’entoure. L’art baroque traduisait la lutte entre catholicisme et protestantisme . Le symbolisme trouvait son origine dans une grande déception vis à vis de la science : aussi les peintres se réfugiaient-ils dans les mythes, l’idéalisme. Le dadaïsme quant à lui se présente comme un mouvement artistique révolutionnaire contre la culture bourgeoise. C’est l’art de la dérision et de la provocation qui exprime la négation d’un monde mourant et la révolte : Picabia, Duchamp, Arp, Man Ray, Ernst. Le pop’art d’Andy Warhol critique la société de consommation et Max Beckmann décrit au travers de ses toiles l’isolement et la déchéance des humains dans les villes du XXème siècle.

Finalement, la peinture, à toutes les époques, est caractérisée par son pouvoir de mettre en relation le réel, l'imaginaire et le symbolique.

A noter, L’Art Brut : une peinture spontanée pratiquée par des personnes ayant échappé au conditionnement culturel et étrangères au milieu artistique : autodidactes, déviants mentaux (Aloïse) ou médiums.

Et la peinture naïve pratiquée par des autodidactes doués d’un sens plastique naturel, ne prétendant pas à l’art savant. Peinture caractérisée par l’absence de genre. Le Douanier Rousseau, Bauchant. Beaucoup de peintres en Amérique Latine.

CITATIONS

- APPOLINAIRE : "Un PICASSO étudie un objet comme un chirurgien dissèque un cadavre".

-BOILEAU : " Il n’est pas de serpent ni de monstre odieux

Qui par l’art imité ne puisse plaire aux yeux ".

- Raoul DUFY (1877-1953) : "Peindre, c'est faire apparaître une image qui n'est pas, celle de l'apparence naturelle des choses, mais qui a la force de la réalité". in Carnets.

- Pablo PICASSO (1881-1973) , principal initiateur de la Révolution Cubiste. Toiles : "Guernica" en 1937 - La célèbre "Colombe de la paix" - "Les demoiselles d'Avignon" 1907.

"En réalité, on travaille avec peu de couleurs. Ce qui donne l'illusion de leur nombre, c'est d'avoir été mises à leur juste place".

"Non, la peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi". Dans Cahiers d'art (Conversation avec Christian Zervos, 1935).

- Jean PREVOST (1901-1944) : "Un bon portrait n'est pas seulement celui qui ressemble au modèle mais celui qui ne ressemble plus à rien d'autre" in Les Caractères.

- VOLTAIRE : "Tant de libres faits sur la peinture par des connaisseurs n'instruiront pas tant un élève que la seule vue d'une tête de Raphaël".

-LEONARD DE VINCI (1452-1519) : "La peinture est une chose mentale". Il incarne l'émancipation de l'artiste ; "Mona Lisa" (1503-1505) (Le Louvre).

 

 

 

QUELQUES PEINTRES ET PEINTURES CELEBRES.

- peintres de la Renaissance ; l’art est alors lié aux sciences et traduit l’humanisme de l’époque : l’homme est le centre d’intérêt.

BOTTICELLI (1445-1510) : " La naissance de Vénus ".

Michel ANGE (1475-1564) à qui l’on doit la fresque du "Jugement dernier" terminée en 1541 dans la Chapelle Sixtine (Vatican). Sculpteur, peintre et architecte. Humanisme platonicien superposé à la foi chrétienne. Dessine l’uniforme des gardes suisses du Vatican aujourd’hui encore en vigueur.

RAPHAEL (1483-1520), grand Maître du Classicisme ; a réalisé une grande partie des chambres du Vatican.

- Autres :

- BALTHUS (1908-2001) : Paysages aux lumières pâles, fillettes troublantes.

- F. BACON (1909-1992) : Nouvelle Figuration. Exprime l’inadaptation et le malaise des êtres par des déformations violentes et par l’acidité de la couleur.

- Paul CEZANNE (Aix-en-Provence 1839-id.1906) : Transpose la sensation visuelle dans une stricte construction plastique. Exerce une grande influence sur le cubisme, le fauvisme et l’abstraction. " Joueurs de cartes ", nombreuses vues de la montagne Sainte-Victoire.

- J. S. CHARDIN (1699-1779) : Natures mortes et scènes de genre qui traduisent la vie silencieuse du sujet.

- DALI (1904-1989) : Surréaliste qui a peint l'Exaltation du désir. ‘ Le Christ de Saint Jean de la Croix’.

- Louis DAVID (1748-1825) : Peintre de napoléon, chef de l’école néoclassique. " Marat assassiné ", " Les Sabines "

- Edgar DEGAS (1834-1917) : Impressionniste.

- E. DELACROIX (1798-1863), romantique : ‘la Liberté guidant le peuple’. Chef de l’école romantique.

- Otto DIX (1891-1969) : Expressionniste allemand. Maître du courant " la nouvelle objectivité ". Très marqué par la Première Guerre Mondiale, les " gueules cassées " et la vie dissolue des villes.

- Jean DUBUFFET (1901-1985) : Théoricien de l’art brut, il s’est inspiré des graffiti et du dessin d’enfant.

- Albrecht DÜRER (1471-1528) : peintre et graveur allemand. Aquarelliste réputé.

- J. H. FRAGONARD (1732-1806) : Auteur de scènes galantes, de genre et de portraits.

- GAUGUIN (1852-1926) : D'abord lié à l'Impressionnisme, puis au Symbolisme et à l'Exotisme. Toile : "Bord de la mer à la Martinique».

- Théodore GERICAULT (1791-1824) : Premier des romantiques et précurseur du réalisme. " Le radeau de la Méduse ".

- GOYA (1746-1828) : Annonce la complexité du monde moderne.

- INGRES (1780-1867) : Chef de l’école classique. " La grande Odalisque ", " Le bain turc ".

- Vassily KANDINSKY (1866-1944) : Peintre russe. UN des grands initiateurs de l’art abstrait.

- Paul KLEE (1879-1940) : Créé un monde onirique et gracieux qui participe de l’abstraction et du surréalisme.

- Gustav KLIMT (1862-1918) : Figure clé de l’Art nouveau et du symbolisme viennois.

- Fernand LEGER (1881-1955) : Langage essentiellement plastique fondé sur le dynamisme de la vie moderne.

- Roy LICHENSTEIN (1923-1997) : Représentant du Pop Art, il s’approprie, pour les transposer, des images de bandes dessinées ou d’œuvres d’art appartenant à un passé récent.

- René MAGRITTE (1898-1967) : Oeuvres exécutées avec une précision impersonnelle. Surréaliste.

- MANET (1832-1883). Toiles : "Le déjeuner sur l'herbe", "Le bal masqué à l'opéra", "Un bal aux folies bergères".

- Henri MATISSE (1869-1954) : Maître du fauvisme qu’il d "passe, utilisant de larges aplats de couleur sur un dessin savamment elliptique. " la Danse ".

- J. F. MILLET (1814-1875) : Réaliste. " Les glaneuses ", " L’Angélus ".

- Joan Miro (1893-1983) : Surréaliste espagnol. Pratique de l’automatisme.

- Piet MONDRIAN (1872-1944) : Néerlandais, Abstraction géométrique.

- C.MONET (1840-1926) : représentant le plus typique de l’impressionnisme ; ‘Cathédrale de Rouen’ observée aux différentes heures du jour, " Nymphéas ", série des " Gares Saint-Lazare " Sa toile " Impressions, soleil levant " (1874) donne à un critique l’occasion de forger, péjorativement, le nom qui va devenir celui de l’école impressionniste.

- E. MUNCH (1863-1944) : Précurseur norvégien de l’expressionnisme, ses thèmes dominants sont l’angoisse, la difficulté de vivre. " Le cri ".

- Pablo PICASSO (1881-1973) : Son œuvre bouleverse l’art moderne. Plusieurs périodes : bleue, rose, cubiste, néoclassiciste, surréaliste, abstrait et expressionniste. " Les demoiselles d’Avignon ", " Guernica ".

- REMBRANDT (1606-1669) : ‘ le reniement de Saint Pierre’.

- A.RENOIR (1841-1919), impressionniste ; ‘les Baigneuses’. Scènes de la vie heureuse.

- Pierre Paul RUBENS (1577-1640) : Peintre flamand. Style fougueux et coloré. Œuvre caractéristique du courant baroque.

- G. SEURAT (1859-1891) : Initiateur et maître du divisionnisme. Il cherche à reconstruire les formes selon une harmonie rigoureuse dont les bases se veulent scientifiques.

- P. SOULAGES (1999- ?) : Balafres immenses associant le noir et la couleur.

- Henri de TOULOUSE-LAUTREC (1864-1901) : Scènes de music-hall et de divers lieux de plaisir parisiens. Il est l’un des pères de l’affiche moderne.

- William TURNER (1775-1851) : Paysagiste britannique. Dissous les formes dans le frémissement de l’atmosphère et de la lumière.

- VAN GOGH (1853-1890), grand expressionniste. Toiles: "Les iris", "Les tournesols".

- VERMEER (1632-1675) : Peintre néerlandais, exécute des scènes d’intérieur et jeux de lumière. " La Dentellière ", " la Laitière ".

- Andy WARHOL (1928-1987) : Un des représentants du Pop Art, procédant par multiplication d’une même image à base photographique (boîte de soupe, portrait de Marilyn Monroe). Chef de file de la contre-culture. Critiqué pour sa tendance à faire e l’art un véritable commerce. Son atelier est baptisé " la Manufacture ".

MUSEES ET ORGANISMES OFFICIELS

- En 1970, on recensait 18.000 musées au monde. De nos jours, la France possède près de 4000 musées. C'est le gouvernement français de la Convention qui nationalisa les œuvres provenant des collections royales, des églises et des biens des émigrés. C'est ainsi que s'ouvre le Muséum central des Arts, dans la grande galerie du Louvre en 1793.

Dans toute l'Europe se développent alors les musées publics :

- Le British Museum en 1816.

- Le Victoria et Albert Museum de Londres en 1851.

  •  
    • Puis, en 1870, le Metropolitan Museum de New York.

En 1801, l’arrêté Chaptal établit 15 musées en province. En 1870, le ministère des Lettres, Sciences et Beaux-Arts est créé. En 1895 : création de la Réunion des musées nationaux, un outil des gestion transversal. Aujourd’hui, c’est le principal prestataire des services pour les expositions et les activités d’édition et de commerce. Sa mission première est toutefois l’acquisition d’œuvres d’art. C’est une ordonnance promulguée par Vichy (13 juillet 1945, ordonnance n°45-1546) qui constitue la première tentative d'une législation d'ensemble des musées et qui est la clé de voûte de l’organisation actuelle des musées.

A sa création en 1959, le ministère de la culture se donne pour objectif de  " rendre accessible au plus grand nombre les œuvres capitales de l’humanité " et d’assurer " la plus grande audience au patrimoine culturel ". Est alors mis en œuvre un travail de démocratisation de l’art. Les musées de peinture se multiplient ; en 1977 fut inauguré à Paris le Centre Pompidou, abritant le Centre national d’art et de la culture. Pourtant, le mouvement de démocratisation est lent, et dans les années 80, encore 83,5% des visiteurs de musées d’art ont un niveau d’études équivalent ou supérieur au baccalauréat (P. Bourdieu, dès 1966, avait établi une corrélation entre la fréquentation des musées et le milieu familial, le milieu social d’origine et enfin le niveau scolaire).

L’Etat français a également cherché à encourager la création de peinture (entre autres) :

- par des achats et des commandes de tableaux (1811 entre 1973 et 1981). 2.3 milliards de francs ont été consacrés par l’Etat à l’acquisitions d’œuvres d’art entre 1982 et 1991.

- En améliorant la situation matérielle des artistes afin de les encourager à créer : en leur accordant des revenus décents, des garanties contre les risques sociaux.

La politique nationale des musées passe par des incitations financières et par une politique d’acquisitions qui constitue une aide aux artistes : 1982, création du FRAM (Fonds Régionaux d’Acquisition des Musées) pour l’enrichissement des collections, visant à retenir sur le territoire les œuvres essentielles ; les FRAC (Fonds Régionaux d’Art Contemporain) qui fonctionnent selon le même principe, mais les œuvres acquises ne sont pas nécessairement destinées aux musées, elles sont parfois stockées. Cette démarche vise à aider les artistes contemporains tout en préservant le patrimoine d’art contemporain.

Principaux musées en France :

Le Louvre : œuvres avant 1848. Pyramide en 1989.

Orsay : ouvert en 1986. Œuvres de 1848 à 1905.

Centre Pompidou : ouvert en 1977. Œuvres du XXème siècle.

Musée Picasso : ouvert en 1985.

QUELQUES CHIFFRES :

- 15 % du budget de la culture sont consacré aux musées nationaux.

- Musées nationaux : 9.5 millions d’entrées en 1980 ; 16 millions en 1990.

- En 1994 : 6 millions d’entrées au Louvre, 2.2 millions à Orsay, 1 million au Centre Pompidou.

- 30 % des français âgés de 15 ans et plus ont visité un musée dans les douze mois précédent (proportion stable entre les enquêtes en 1973 et en 1988).

- En 1994, 29 % des jeunes de 12 à 25 ans ont visité un musée dans les douze mois précédent, mais 34 % n’ont jamais fréquenté ni musée ni exposition.

- 1998, " La femme aux bras croisés " de Picasso vendu à 381 millions de francs.

- 1987, " Les tournesols " de Van Gogh vendus 267 millions de francs et " les Iris " 323 millions de francs.

 

QUELQUES MECENES :

Si le mécénat a longtemps été le fait des Églises et des princes accordant leur soutien à des artistes, il a considérablement évolué et, dans sa version moderne, il est caractéristique de la démarche de certaines grandes entreprises ou d’individus, visant à ouvrir l’activité privée sur les besoins de la collectivité.

- Charlemagne : crée les ateliers d’arts du palais.

- Les Médicis, spécialement Catherine de Médicis.

- François Ier : grand mécène, accueille Léonard de Vinci à sa cour.

- Richelieu : Grand collectionneur, créé l’Académie Française.

- Louis XIV : Mécène, encourage et pensionne les artistes, ce qui lui permet de surveiller et orienter l’art.

- Solomon Guggenheim (1861-1949) : industriel et grand collectionneur américain. A l’origine de nombreux musés à travers le monde : musée Guggenheim à New York et à Bilbao. Un des plus grands collectionneurs d’art moderne. Sa nièce, Peggy Guggenheim fonde un musée à Venise.

 

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 23:33

LE THEATRE

 

 

DEFINITION

1. Lieu où l'on représente des ouvrages dramatiques.

2. Art de représenter une action dramatique devant un public.

Concepts proches :

- Littérature dramatique (ensemble des pièces d'un pays ou d'un auteur).

- Réalisations scéniques, expression composite, représentation, pièce, forme orale de littérature.

- Théâtralité : existe t-il une philosophie du théâtre ?

THEATRE ET SOCIETE (réflexions sur...)

- Le dramaturge est mêlé à la vie de la cité et le théâtre est pour lui un lieu de communion sociale (les rapports entre public et spectacle) : apport émotionnel.

- Le théâtre s'interroge t-il sur des phénomènes sociaux ou les dénonce t-il ?

- Le théâtre est politique, car il inscrit les protagonistes dans la Cité et dans le groupe.

- Le théâtre a une origine religieuse, à travers les époques et les civilisations, il entretient un besoin et suscite des vocations.

- La finalité du théâtre est la représentation à travers laquelle l'oeuvre est enfin pleinement elle-même.

- Le théâtre est la convergence d'arts différents : écriture, peinture, sculpture, musique, danse...

- Le théâtre, aujourd'hui, doit lutter pour conserver sa place à cause de l'isolement des individus dans la réception des phénomènes culturels et la mécanisation des arts.

CITATIONS

- SHAKESPEARE : "World is a stage" (le monde est une scène).

- Victor HUGO : "Le théâtre est un creuset de civilisation. C'est un lieu de communion humaine. Toutes ses phases veulent être étudiées. C'est au théâtre que se forme l'âme publique".

- Gildas BOURDET : "Le spectateur est comme devant un morceau de réalité, mais il trouve dans les décors des éléments qui lui font penser qu'il n'est pas devant la réalité : c'est la distanciation de laquelle le spectateur tire son plaisir" Gildas Bourdet.

- ... : "Le théâtre est un instrument d'expérimentation imaginaire où l'homme cherche à atteindre ce que la société ne lui donne pas, mais ne cesse de lui promettre".

HISTOIRE DU THEATRE

1. Le théâtre Antique (Les représentations théâtrales ont lieu lors de grandes fêtes religieuses).

Le genre tragique : chants qui accompagnent le sacrifice de Dionysos. Tragédie lyrique et dialectique. "I1 faut inspirer terreur et pitié du spectateur" - Aristote.

ESCHYLE 525-466.

SOPHOCLE 496-405 : "Antigone", "Oedipe Roi".

EURIPIDE 480-406 : "Andromaque", "Alceste".

La comédie grecque : oeuvres d'actualité où l'écrivain attaque ses ennemis littéraires (ARISTOPHANE) et politiques.

2. Le siècle d'or du théâtre XVIe et XVIIe siècle.

La "Commedia" espagnole.

L'amour du théâtre tourne à l'idolâtrie. L'Espagne est le seul pays où ce théâtre nouveau reste dans l'esprit "sacré". La Commedia met en jeu l'honneur et l'Amour : peinture des moeurs et force des passions. Tableaux sur 3 journées.

CERVANTES (1547-1616) : "Don Quichotte de la Manche"

TIRSO DE MOLINA (1583-48) : "Don Juan".

CALDERON (1600-1681).

LOPE DE VEGA (1562-1635).

Le drame élisabéthain.

Le public londonien est aristocratique et populaire. Diversité sociale et psychologique des personnages. Variété et vigueur du style. Beaucoup de lyrisme et d'élan : héros portés au delà de leurs limites. Ils donnent l'ivresse de vivre, rejettent la censure et les interdits sociaux.

MARLOWE (1564-1693).

KYD (1558-1594).

SHAKESPEARE (1564-1616) : "Roméo et Juliette", "Othello", "Hamlet", "Le roi Lear", "Macbeth".

La commedia dell' Arte

Elle fait éclater le carcan des genres. Virtuose du jeu comique et des cabrioles. Théâtre de la rue, héritier des mimes errants et des baladins. Carnaval de jeux de scènes. Personnages : POLICHINELLE, ARLEQUIN, SCAPIN, SCARAMOUCHE, etc.

- GOZZI 1720-1806

- GOLDONI 1707-1793

- (La postérité de cette époque)

Le théâtre classique français

Corneille est créateur du théâtre classique. Héros triomphant de leur destin. Molière utilise toute une gamme d'effets comiques et s'attaque aux vices de l'homme. Racine peint la passion comme une force infernale qui détruit celui qui en est possédé.

- CORNEILLE (1606-1684) : "Le Cid", "Horace".

- MOLIERE (1622-1673) : "Don Juan", "L'école des femmes", "Les précieuses ridicules".

- RACINE (1639-1699) : "Andromaque", "Phèdre", "Britannicus", "Bérénice".

3. Le théâtre Bourgeois au XVIIIe et XIXe siècle

La tragédie est désormais révolue, car elle n'est plus le seul moyen de diffusion des idées

- MARIVAUX (1688-1763) : "La double inconstance".

- DIDEROT (1713-1784).

- SEDAINE (1719-1799).

- BEAUMARCHAIS (1732-1793) : "Le barbier de Séville", "Le mariage de Figaro".

* Drame Romantique.

Dès le XIXe s. montée en force du mélodrame.

- GOETHE,

- SCHILLER,

- HUGO : "Hernani".

- MUSSET, ouverture de la comédie française "Lorenzaccio", "On ne badine pas avec l'amour".

* Comédie bourgeoise.

- MONNIER,

- LABICHE,

- SARDOU,

- AUGIER,

- BECQUE

* Théatre historique.

- ROSTAND (1868-1918).

* Débuts du théâtre de boulevard.

- FEYDEAU (1862-1921) : "La puce à l'oreille"

* Triomphe de l'époque symboliste.

- TCHEKOV,

- GABRIELE D'ANNUNZIO.

- CLAUDEL.

- HAUPTMANN.

- IBSEN.

4. Le théâtre contemporain.

. Théâtre de boulevard :

- RAYNAL

- GERALDY (Florissant pendant la belle époque).

- GUITRY.

- ACHARD .Théâtre de divertissement dont le thème dominant est l'adultère.

- ROMAINS, bourgeois.

. L'esprit nouveau (après 1914).

- PIRANDELLO (1867-1936) - Parachève l'époque symboliste et naturaliste.

- GIRAUDOUX (1882-1944).

. Le théâtre d'après guerre.

- Des écrivains romanciers comme MONTHERLANT, tentés par le contact avec le public.

- CAMUS.

- SARTRE.

- BECKETT.

- GENET.

- BRECHT.

- IONESCO.

Exaltation de la solidarité humaine pour une révolte morale.

 

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 23:21

Médias et communications :

 

 

 

DEFINITIONS

 

1. Petit Larousse : action de communiquer quelque chose (avis, message, renseignement). Transmission de l'information. Idée d'inter-activité, d'échange, de dialogue.

2. La communication est le processus par lequel les idées ou les données transitent d'un individu ou d'un groupe à un autre.

3. La communication désigne un déplacement de données (ou d'éléments) entre deux points caractéristiques de l'espace et suppose de fait la perméabilité des démarcations ainsi qu'une modification de l'état des choses aux extrémités du parcours, source et destination.

4. Communication de masse (ou mass media) : ensemble des techniques qui permettent la diffusion de messages écrits ou audiovisuels auprès d'une audience vaste et hétérogène - Ensemble des techniques contemporaines permettant à un acteur social de s'adresser à un public extrêmement nombreux et hétérogène ; les principaux mass media sont : la presse, les affiches, le cinéma, la radiodiffusion et la télévision.

 

HISTORIQUE

Presse écrite:

. 1438: invention de la presse à imprimer et d'une encre qui permettait l'impression des deux faces du papier par Johannes Gensfleich Gutenberg (1400- 1468, Allemagne).

. 1631: La Gazette de Théophraste Renaudot

. 1660: premier quotidien allemand

. 1777: premier quotidien français

. Révolution française: la liberté nouvelle de l'individu suppose le choix à l'information. Mobilisation des techniques de communication (brochures, livres, journaux, orateurs).

. Puis développement de la presse d'opinion: Le Bien public de Lamartine, Le représentant du peuple de Proudhon...

. Révolution de 1830: rôle important de journalistes.

. Entre 1800 et 1870, industrialisation de la presse: elle devient un moyen de communication sociale à grande portée.

. Essor de la presse bon marché, lois de 1881 (liberté de publication et de diffusion).

. Entre 1871 et 1914: âge d'or de la presse.

. Entre 1919 et 1939: ère des grands journaux, succès des quotidiens illustrés, diversification des contenus, apparition de périodiques.

. De la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à 1970: des journaux redeviennent des maîtres à penser; naissance des hebdomadaires.

. 1970-1980: difficultés de la presse quotidienne

 

la radio

 

. 1920: retransmission de concerts en Grande-Bretagne, service quotidien d'information aux Etats-Unis

. 1925: premier journal parlé en France.

. 1933: 1,4 millions de postes TSF en France.

. 1938: adaptation très convaincante à la radio de La Guerre des mondes d'Orson Welles qui sema la panique aux Etats-Unis.

 

la télévision

 

. premières expériences fin XIXe siècle; début XXe siècle: retransmission des images.

. 1938: premières émissions quotidiennes à partir de la Tour Eiffel.

. 1949: création de l'organisme de radiodiffusion-télévision française (RTF) sous la tutelle du ministère de l'information et qui reçut le monopole de la radiodiffusion et de la télévision française. La première chaîne de TV, puis la deuxième, créée en 1964, connurent un succès grandissant, grâce à une programmation faisant une large place à l'information, aux documentaires, aux magazines et aux dramatiques.

. en 1964, la RTF devient l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF). La question des liens entre le nouvel organisme et le pouvoir suscita de vives tensions entraînant une grève des journalistes en mai 68.

. en août 1974, l'ORTF fut démantelé en 7 sociétés distinctes: TF1, Antenne 2 (devenue France 2 en 1992); France Régions 3, issue de la 3e chaîne à vocation régionale, créée en 1973 (France 3 en 1992); Radio France; la Société Française de Production (SFP), Télédiffusion de France (TDF) et l'Institut National d'Audiovisuel (INA).

les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC): combinaison d'ordinateurs, de logiciels, de réseaux et de banques de données multimédias. Utilisation du code digital, série de 0 et de 1 en laquelle on peut traduire tout message - textuel, sonore ou iconique. On parle de numérisation.

 

Evolution d'Internet:

 

. 1969: Arpanet est créé par le département de la Défense aux EU pr faire des recherches sur la communication en réseaux.

. 1973: premiers liens européens: des bases de l'armée de l'air amér. sont reliées par Arpanet en Angleterre et en Norvège.

. 1981: lancement du minitel en France pour l'annuaire électronique.

. 1982: création du terme "Internet"

. 1990: fin d'Arpanet.

. 1993: la Maison-Blanche est sur Internet: president@whitehouse.gov

. 1994: explosion du World Wide Web; dvpt des activités commerciales sur Internet.

. 1995: lancement de Microsoft Network (MSN)

. 1997: essor du commerce électronique et de la pub sur Internet.

. 1999 : tél portables avec messagerie internet; la net economy: fusions et acquisitions en série; la capitalisation boursière des Internet Cies dépasse celle des grandes entreprises indus traditionnelles; les start up.

On compte 25 millions d'ordinateurs connectés au réseau.

 

NOUVEAUX MOYENS DE COMMUNICATION

 

- vidéocassette, vidéodisque

- télétexte (Antiope) : service de communication de textes ou de graphiques sur un récepteur de télévision et vidéotexte.

- l'utilisateur peut consulter des banques de données et faire des transactions (messageries, achats). C'est le développement de la télématique, un terme inventé en 1978 par Simon Nora et Alain Minc dans un rapport sur "l'informatisation de la société".

- mise en place de nouveaux réseaux de communication : 1982.

- le gouvernement opte pour un "plan câble".

- 1990 : satellites de télédiffusion directe.

- multiplication des outils de communication : nouveaux types d'échanges (messagerie par Minitel)

- Autoroutes de l'information, Intranet (entreprises, administrations, etc.), Internet (e-mail, discussions en direct, etc.), téléphones portables (avec de nouveaux réseaux par satellites : on peut désormais appeler et être appelé de n'importe où sur la surface du globe. Réception de fax, de messages électroniques).

* Communication animale (Konrad LORENZ et N. TINBERGEN) : Une stimulation donnée déclenche chez les individus de la même espèce un comportement de forme invariable ou peu variable ("fixed action pattern")

 

AUTEURS, THEORICIENS :


- Harold LASSWELL (1948) : Le champ de la communication peut être défini par les cinq termes de la question : "Qui dit quoi, par quel canal, à qui et avec quels effets ?", c'est à dire : émetteur, contenu, medium, audience, effets.

- M. WOLFENSTEIN et N. LEITES (1950) : Le contenu latent de la communication fait appel à des données non quantitatives, par exemple d'ordre esthétique, psychanalytique ou anthropologique.

- W. BREED (1955) : Etudes sur les prises de décision dans les mass media.

- Marshall Mac Luhan (1964) : "Le message, c'est le medium".

- P. FLICHY (1980) : Etudes sur l'économie des mass media.

- E. MORIN et H. POWDERMAKER : Standardisation du contenu culturel de la communication de masse.

 

IDEES.

 

- Entre l'époque où les bêtes communiquaient avant l'apparition de l'Homme et notre époque actuelle, les animaux nous sont devenus étrangers par suite de l'exaltation métaphysique de notre différence linguistique : L'Homme estime que son langage est la forme la plus aboutie de communication ; or, la communication animale était déjà très développée.

- L'histoire de la communication humaine n'est pas seulement une rupture (entre une communication matérielle et une communication informatique, etc.), mais le développement accéléré d'un héritage.

- Deux faits semblent essentiels au XXème siècle : l'émergence croissante, comme activité dominante et dominatrice, y compris dans l'industrie, du travail par signes, ainsi que la mécanisation rapide de ce travail lui-même par des machines audio-visuelles, linguistiques, logiques et mathématiques, grâce à la maîtrise de l'électronique.

- Le terme de communication masque en réalité une propriété essentielle que dévoilent la télécommunication et la télé-action : elles permettent de se dispenser d'interlocuteurs et assurent l'unilatéralité, qui prévaut d'autant plus dans la diffusion de masse que ses effets sont cachés aux détecteurs usuels.

- La communication n'est déjà plus seulement une affaire entre l'Homme et l'Homme, mais entre des systèmes Homme-matériels. L'idée de communication comme conversation ou concertation est en danger de prendre beaucoup de retard, à la fois conjointement sur la diffusion et sur la robotique.

- La langue demeure, à tout prendre, le meilleur moyen de communication actuel.

- Mac Luhan : le "village planétaire"

- Communication politique : les dirigeants sont très attentifs à la façon dont ils sont perçus.

- Ronald Reagan "le grand communicateur", Mikhail Gorbatchev "l'homme des médias".

- Communication dans l'entreprise : Besoin de plus en plus impératif de communiquer, société de communication.

- Vers une "idéologie de la communication", substitut aux idéologies politiques ?

- Plus on communique, moins on est informé : sur-information, d'où absence de communication.

- Nouvelle culture technique liée aux pratiques de communication. Nouveaux clivages sociaux.

- Avenir de la communication : pénétration de l'informatique dans les sociétés industrielles occidentales, transformation du rnode de vie, nouvelles formes de gestion des connaissances.

- Ces nouveaux usages vont-ils encourager un repli sur soi et une consommation passive ?

- L'homme communicant sera-t-il victime des techniques ou une société meilleure va-t-elle naître ?

- Rôle essentiel des leaders d'opinion, à la fois relais et interprètes.

- Thèse du two-steps flow ou flux à deux paliers de communication.

- Opposition aristotélicienne classique entre catharsis et mimesis, c'est à dire entre deux types de "participation imaginaire" des récepteurs : projection et identification.

- Les régions en voie de développement sont en général caractérisées par une extrême dissociation entre les réseaux de communication de masse et les réseaux traditionnels de la communication. Les mass media y diffusent des messages élaborés en grande partie dans les sociétés industrielles avancées (SCHRAMM, 1964).

- "L'élite sans pouvoir" désigne l'ensemble des vedettes et des idoles des mass media qui fournissent des objets d'identification aux différents groupes sociaux. (F. ALBERONI, 1963).

- les indus de communication, longtemps caractérisées par l'importance du contenu, sont en train de devenir des industries du contenant. Ce qui compte désormais, au plan industriel, c'est davantage le contrôle des contenants que celui des messages. Explique que ces industries recherchent des alliances dans des secteurs voisins.

- la communication s'est hissée au rang de paradigme de notre temps, remplaçant le paradigme du progrès. C'est la communication qui a mission de pacifier, d'exclure la violence.

- rôle idéologique central : info, communication publicitaire et culture de masse se confondent, emploient la même rhétorique, s'expriment en privilégiant la simplicité, la rapidité et la drôlerie. "Les médias estiment qu'informer consiste à simplement nous faire assister à l'événement. Qu'il suffit d'y être pour savoir. Qu'il suffit de voir pour comprendre. Qu'il suffit de répéter pour démontrer. Qu'il suffit d'émouvoir pour convaincre." Ignacio RAMONET

- problème de la désinformation

- C'est par la pensée que l'Amérique domine, au moins autant que par l'économie. La domination économique ne pourrait s'accomplir sans la domination conceptuelle. Preuve que ces technologies de l'esprit sont des technologies politiques. Lucien Sfez (auteur de Critique de la communication, Seuil, Paris, 1992)

 

 

Points de vue :

 

 

Messages symboliques

Vecteur d'influence dont la détention et la manipulation peuvent orienter le cours des événements

culture de masse

pôle de diffusion

domination culturelle

pouvoir, contre-pouvoirs

moyen de domination : elle doit donc être contrôlée

 

Dominique Wolton « éloge du grand public ».1990

Ø      La TV sert de lien social, elle réunit un ensemble d’individus vers un même but.

Ø      La TV est un miroir de la sté où chacun peut y accéder.

 

Mac Luhan : Les NTIC favorisent l’engagement collectif et la participation sociale. Grâce à la TV, le monde devient un village global.

 

Phénomène de surcommunication

 

 

Problématiques :

 

 

Maîtrise des productions de programmes

tendance naturelle à la monopolisation de l'information : dictature des médias

concentration croissante de l'information par quelques grands groupes

la frontière entre journalisme et divertissement n'a jamais été aussi flou

Internet accroît la segmentation de la société, les communautarismes, voire les comportements déviants. Toutefois, Internet n'est pas responsable de l'individualisme : il ne fait que le refléter et s'en servir. En revanche, il favorise l'émergence de réseau de solidarité planétaire

Internet= nouvel opium du peuple

Internet peut avoir sur les esprits faibles un fort pouvoir d'endoctrinement

 

 

Dates :

 

 

1881 : loi sur la presse supprimant l'autorisation préalable, le cautionnement et la censure

 

1933 : instauration de la redevance sur les postes de radio

 

1935 : premières émissions de télévision régulières en France

 

1940 : création du premier ministère de l'information

 

1964 : création de l'ORTF, office de radio télévision française, établissement public à caractère industriel et commercial placé sous tutelle du ministre de l'information

, lancement de la deuxième chaîne de télévision

 

1967 : premières émissions de télévision couleur (SECAM)

 

1968 : diffusion des premières publicités télévisées

 

1974 : loi supprimant l'ORTF, remplacé entre autres par trois chaînes de télévision d'État indépendante les unes des autres et concurrentes

 

1984 : première chaîne cryptée, Canal+

 

1985 : 93 % des ménages équipés en télé

 

1987 : privatisation de TF1

 

1989 : création du CSA, instance de régulation de l'audiovisuel

 

1992 : canal satellite

 

2003 : 20 % des foyers sont connectés au Web

 

 

Chiffres :

 

 

presse quotidienne nationale :

50 quotidiens en 1914, 28 en 1939, en 2002, 12 titres

 

2002 : 35 % des foyers achètent un quotidien

 

Le téléphone portable : 43 millions de Français en possèdent un, soit 62% de la population. Si l’on excepte les personnes âgées et les enfants en bas âge, on arrive aux limites de la saturation

 

24 millions d’internautes 

 

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Ces fiches de culture générale portent sur autant de thèmes sociaux ou culturels. Elles ont été rédigées entre 2006 et 2008; leur cadre de référence implicite est la France du début du XXIème siècle.

 

 

 

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