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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 22:12

La famille :

 

 

 

 

Définition:

 

 

 

Succession des individus qui descendent les uns des autres, de génération en génération.

La famille regroupe un ensemble de personnes, vivant ou non sous un même toit, reliées par les liens du sang ou l’alliance.

 

Étymologie : famulus : serviteur

 

  

 

Citations :

 

 « La famille sera toujours la base des sociétés » Balzac

 

« les parents ne doivent pas s'acharner à créer l'enfant qu'il voudrait avoir, mais au contraire l’aider a devenir ce qu'il est en puissance, à épanouir ses potentialités. », Bruno Bettelheim

 

 

 

Dates :

 

 

 

Révolution française : l'état laïque s'octroie le droit de célébrer les mariages « au non de la loi ». Le mariage reste pourtant un rite solennel, les révolutionnaires remplaçant le rite religieux par un rite civil.

 

1932 : L'institution des allocations familiales  è notion de prestations familiales

 

1942 : l'avortement devient un « crime contre la sûreté de l'état », et donc passible de la peine de mort

 

1946 : La Constitution du 27 octobre 1946 a proclamé dans son préambule que " la nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement "

 

1956 : création du mouvement français pour le planning familial

 

1967 : loi Neuwirth autorisant la vente de la pilule contraceptive

 

1969 : création du MLF

 

1975 : loi autorisant l'interruption volontaire de grossesse (IVG), la pilule contraceptive est remboursée par la sécurité sociale

        : loi portant réforme du divorce, créant, entre autres, le divorce par consentement mutuel

 

Loi du 23/12/1985 : Partage de la responsabilité parentale

 

1999 : loi créant le pacte civil de solidarité

 

 

 

Chiffres :

 

 

 

En 2000 :110000 divorces par an (*4 depuis 1960) -- culmine à la cinquième année de mariages -- autonomie financière des femmes, plus exigeante vis-à-vis du couple. Trois fois sur quatre le divorce prononcé à leur initiative.

          : 304000 mariages (4 mariages sur dix se terminent par un divorce)

 

L’âge moyen premier mariage s'est élevé : de 24 ans pour les hommes et de 22 ans pour les femmes en 1970, il est en 2003 de 30 ans pour les premiers et de vingt-huit pour les secondes.

 

1 couple sur 6 n'est pas marié. (Refus de soumettre sa vie privée à la loi et au contrôle sociale. Cette privatisation du lien conjugal annoncerait le temps du démariage)

Les aspirations croissantes à l'épanouissement personnel auraient profondément modifié la vie de couple. Désir de liberté personnelle qui pousse à fuir les situations de trop fortes dépendances amoureuses. Désinstitutionnalisation engendrée par la progression de l'individualisme.

 

Les homosexuels représenteraient 1 % de la population.

 

Familles monoparentales : 1,9 millions en 1999, 20 % de familles monoparentales en France. Neuf fois sur dix les enfants vivent avec leur mère.

 

Naissance hors mariage : 42.3 % en 99

 

L'âge moyen a la procréation est de 29 ans. (Allongement du à la maîtrise croissante des méthodes contraceptives et surtout à la prolongation des études et à l'insertion professionnelle des femmes).

 

le coût moyen d'un enfant pour ses parents de sa naissance à sa majorité est estimée à 100 000 EUR

 

Les ménages d’au moins 6 personnes ne représentent que 2,4 % de l'ensemble des ménages

les couples sans enfant (6 millions) et les personnes seules dépassent en nombre les ménages avec enfants.

 

Entre 1999 et 2002, 65 000 PACS ont été conclues

 

Le nombre d'homosexuels est entre 1 et 2 millions

 

Population active: 42%

Population totale, 2005 : 62 millions

 

Avortement pour 100 naissances vivantes, 1997 : 30

 

Esp de vie naissance : femmes : 83   hommes : 76

 

Age premier mariage : femme : 28  hommes : 30

 

ISF : 1.9 (Allemagne, Espagne, Italie, Grèce : 1,3 ; Irlande, Suède : 2,1) -- 2,9 en 1964

 

Tx de mort : 9p1000

Tx de nat : 13p1000, fréquences des naissances, soit le rapport du nombre des naissances une année donnée à la population moyenne durant cette année

 

28% des ménages vivent seuls contre 20 % en 1968. En 1999, près d'un logement sur trois est occupés par une personne seule. (L'une des causes est le vieillissement de la population).

 

10 millions de celibataires

 

23 millions de ménages

 

17% de jeunes de moins de 15 ans (13 millions)

15% de jeunes de 15 à 25 ans (génération X, génération sacrifiée, bof génération ou génération galère) (8 millions)

20% de plus de 60 ans (1 adulte sur 3)

 

Age moyen a la retraite : 57 ans

 

tx mort infantile : 3p1000

 

 
 

Points de vue :

 

 

 

Relève de la nature et de la culture

À la fois se situe dans la sphère privée et dans la sphère publique

Institution sociale

Valeur

La famille/les familles

Refuge, sécurité matérielle, amortisseur social

Rouage de la vie sociale et politique

Lieu de l'épanouissement individuel

Lieu essentiel de transmission des valeurs (morale, religion)

Fournit des repères

Lieu de transmission de la mémoire, des traditions

Lieu de développement des affects

L’enfant comme un investissement

L’enfant comme une richesse

Premier lieu démocratique, reflet de l'apprentissage de la démocratie au sein de la sphère privée, François de Singly

 

 

 

Faits :

 

 

 

Depuis le milieu des années 60, diminue le nombre de mariages, de familles nombreuses. Par ailleurs, s'accroît le nombre de divorces, de concubinages, de naissances hors mariage, de familles recomposées, de familles monoparentales, de femmes exerçant une activité professionnelle.

 

On fait moins d'enfants probablement par la montée du chômage, et l'insécurité.

 

Tous les aspects de la vie familiale sont en mutation (morphologie, relation, représentation).

 

La baisse des mariages a été forte et continue depuis 1973.

 

Contraction de la taille des familles. (Baisse des familles nombreuses -- de trois enfants et plus, 8,2 % en 1999 contre 16 % en 62)

 

Famille traditionnelle (remise en cause à partir des années 60) : autorité du pater familias, primauté du clan sur l'individu, solidarité, rurale dans un espace défini (la maison ancestrale)

 

Crise de la famille traditionnelle : prise  des décisions de plus en plus égalitaire

 

Nouvelles structures familiales :

-         La famille n’est pas délaissée, les jeunes quittent de plus en plus tard le cocon familial (scolarisation prolongée, montée du chômage,…)

-         Avec l’augmentation des divorces, des remariages (9% des mineurs sont des enfants divorcés)

 

La division sexuelle du travail au sein de la famille n’a pas beaucoup changée : la charge des enfants et les travaux ménagers incombe encore à la femme (+ de temps partiel).

 

Crise du mariage : on se marie de plus en plus tard et de moins en moins

baisse de la fécondité due a l'individualisme, au chômage et au travail féminin, insuffisance des infrastructures (crèches..)

 

L’instabilité familiale et ses corollaires (pertes de repères structurants, baisse de l’autorité parentale) sont des facteurs de désorganisation de la sté.

 

La fécondité baisse depuis 1970 puis se stabilise

Nuptialité et maternité plus tardive

 

Vieillissement de la population due à la baisse de la natalité (due à la moindre fréquence du troisième enfant) et à baisse de la mortalité aux ages élevés

 

Les tranches d’âge du baby-boom partent à la retraite : marché du travail en hausse car aussi associé à la génération 70 moins nombreuse à entrer sur ce marché.

Problème de financement des retraites jusqu’en 2040 sauf si relance de l’immigration

 

Concentration de la population dans les zones urbaines, désertification rurale

 

L’ONU prévoit qu’en 2050 la planète comptera 10ma d’individus

 

Actuellement le rapport démographique nord sud est de 1 à 3 et il sera de 1 à 6 en 2050.

 

L’explosion démographique mal contrôlée annihile les progrès du développement socio-économiques et met en péril l’environnement (famines, émigration vers le nord, pollution, destruction de l’environnement, extinction des richesses naturelles,…)

 

Problèmes d’urbanisation dans tous les pays avec des dégâts sur l’environnement, une exploitation importante de ressources naturelles et une crise de logement

 

L’action de l’ Etat en faveur de la famille :

 

-         La solidarité : par le quotient familial, les prestations familiales

-         Conciliation vie familiale et vie professionnelle : développement des crèches, des centres d’accueil d’enfants handicapés, faciliter du retour à l’emploi des mères désirant travailler (accompagnement personnalisé,…)

-         Aider les familles à mieux se loger par une réforme des aides au logement

-         Aider les parents à mieux exercer leur responsabilités (réseaux d’aide aux parents, soutien aux familles les plus fragiles, réforme de l’aide sociale à l’enfance, création d’un congé de présence parentale lorsque l’enfant est malade)

-         Adapter le droit aux évolutions de la famille : réforme sur l’égalité de la responsabilité parentale entre le père et la mère, faciliter la recherche de ses origines, faciliter l’adoption.

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 22:07

l' Ethique :

 

 

 

Etymologie : Ethique (vient du Grec) ; Morale (vient du Latin, renvoie à la notion de moeurs).

Domaines : Comportements quotidiens, Politique, Recherche scientifique.

 

Définitions :

 

* l’éthique relèverait de la conscience individuelle ; proche de la notion de droit naturel, source du droit positif.

* Morale (deux approches) :

- spiritualiste (Kant) : résulterait des exigence de la Raison pure (universelle, intemporelle)

- matérialiste : naîtrait des exigences du réel (donc, serait susceptible d'évoluer avec lui).

 

Bio éthique : attitude morale adoptée en face de différents savoirs et différentes techniques, particulièrement lorsqu'il concerne la vie humaine.

 

 

 

Citations :

 

 

 

« Il faut étudier la société par les hommes et les hommes par la société : ceux qui voudront traiter séparément la politique et la morale entendront jamais rien à aucune des deux. » Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l'éducation

 

« La bonne politique n'est pas de s'opposer à ce qui est inévitable ; la bonne politique est d'y servir et de s'en servir. » Ernest Renan

 

« L'élection encourage le charlatanisme » Ernest Renan

 

« La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque. » Albert Einstein

 

 

 

Mots-clés :

 

 

 

solidarité, équité, fonds éthiques, bien public, intérêt général, pouvoir

éthique de conviction, de responsabilité

 

morale : se veut universelle car fondée sur la raison.

 

 

 

Enjeux :

 

 

 

responsabilité

changement climatique

techniques

principe de précaution

développement durable

Sécurité alimentaire

l'euthanasie

l'avortement

équité de droits entre les hommes et les femmes

 

 

 

Faits:

 

 

 

Entre 150 000 et 200 000 IVG enregistrées chaque année en France.

 

Une loi de 2004 interdit le clonage qu'il soit reproductif ou thérapeutique (crime contre l'espèce humaine)

 

Les recherches sur l'embryon et sur les cellules embryonnaires sont interdites sauf dérogation valable cinq ans et concernant les embryons surnuméraires.

 

En France, le principe de précaution est inscrit depuis mars 2005 dans la Constitution, par l'intermédiaire de la charte de l'environnement. Cette charte comporte une innovation juridique dans le fait qu'elle introduit la notion de devoir. Le fait que les questions environnementales remontent au sommet de la pyramide des normes aura de très forts impacts sur les différents types de droit, avec éthiques

 

L'Éthique est un terme général utilisé pour désigner ce que l'on appelle aussi « science (étude) de la morale ». Elle cherche principalement à comprendre la nature de la moralité. En philosophie, avoir un comportement éthique signifie faire ce qui est « juste » ou « bien ». La tradition occidentale nomme parfois l'éthique philosophie morale.

C'est une des quatre branches principales de la philosophie, aux côtés de la métaphysique, de la logique, et de l'épistémologie.

L'éthique est, avec l'esthétique, un aspect de l'axiologie, qui désigne la science des valeurs ou la théorie des valeurs morales dans la terminologie contemporaine. En fait, l'éthique est inséparable de l'esthétique, comme, dans un discours, le fond devrait être lié à la forme.,

Affirmations de principe (et règles d’action qui en découlent) :

- primauté de la vie (et protection de celle-ci)

- primauté de l’enfant à naître (et protection de celui-ci).

- mais aussi, liberté de la femme (et défense de celle-ci)

- mais aussi, dignité de l’homme (et défense de celle-ci)

- principe de non patrimonialité du corps (gratuité du corps et de ses éléments ; non-brevetabilité du gène) ; position des USA.

- Principe de l'anonymat réciproque (transfusion sanguine, prélèvement d'organe).

02.- Interdictions :

- eugénisme

- euthanasie (Jean Paul II : " Il n’appartient à personne de fixer un quelconque seuil de vie ".).

- avortement au-delà du délai légal ou pour des raisons non-thérapeutiques.

- vente du corps, de ses éléments et de ses produits.

03.- Rapports entre l’éthique et le droit. L’éthique, comme la morale imprègne le droit naturel ; elle est, par l’intermédiaire de la doctrine, " source des sources " du droit.

 

Histoire juridique

 

01.- Code civil :

- art. 16 c.civ.  " La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de la vie ".

- art. 16-1 c.civ.  " Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial ".

02.- Les grandes lois dites " de bioéthique " :

- la régulation des naissances (loi n° 67-1176 du 26 décembre 1967)

- l’interruption volontaire de grossesse (loi du 17 janvier 1975)

- prélèvements d’organes (loi du 22 décembre 1976 ; loi du 18 janvier 1994 sur l’établissement français des greffes)

- protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales (loi du 20 décembre 1988)

- Sécurité en matière de transfusion sanguine et de médicament (loi du 3 janvier 1993)

- Traitement des données nominatives ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé (loi du 1er juillet 1994)

- le respect du corps humain (loi du 29 juillet 1994)

- le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain (consentement présumé - registre national des refus) ; l’assistance médicale à la procréation ; le diagnostic prénatal (loi du 29 juillet 1994).

03.- CE. ass. 2 juillet 1993, Milhaud :  " Les principes déontologiques fondamentaux relatifs au respect de la personne humaine, qui s’imposent au médecin dans ses rapports avec son patient, ne cessent pas avec la mort de celui-ci ".

04.- Le droit reconnaît parfois une marge de liberté à la conscience de chacun :

- Code de déontologie médicale (décret 1995) ; droit de taire la vérité.

- clause dite " de conscience " : journalistes, objecteurs de conscience, IVG.

 

 

Thèmes associés :

 

 

 

Développement durable, commerce équitable, actions humanitaires, code de déontologie médiatique (médias), moralisation des affaires, charte de l'excellence, transparence au risque du mépris de la distinction public/privé

 

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:42

CULTURE

 

 

 DEFINITIONS

 

- Origine latine : "Cultura".

- Double signification du mot "culture" :

. au sens propre : culture de la terre (tertiliser, ensemencer, faire pousser)

. au sens figuré : culture de l'esprit (instruction, savoir, connaissance)

- Définition restrictive : Enrichissement de l'esprit par des exercices intellectuels ; acquisition de connaissances ; ensemble des connaissances qui enrichissent l'esprit , affinent le goût et l'esprit critique.

- Définition extensive : Phénomènes naturels et idéologiques caractérisant un groupe ethnique ou une nation, une civilisation, par opposition à un autre groupe ou à une autre nation - Ensemble de faits de civilisation propres à un groupe social : connaissances, croyances, morale, arts, coutumes.

- Notions voisines : Culturel, cultivé, érudition, culturologie, Instruction, savoir, érudition, culture générale, littéraire, philosophique, scientifique, artistique. Acculturation (assimilation d'une culture).

* Les contraires : inné/ acquis ; nature/ culture ; barbare; sauvage ; inculte.

* Corrélats : culture de masse, patrimoine, "droit à la culture", éducation. Civilisation, diversité, nature, rite, technique, folklore, intermittents du spectacle, télé-réalité, loisir

 

 Les cultures : « autant de style de vie particulier, non transmissibles, saisissable sous forme de production concrète : technique, moeurs, coutume, institution, croyances. » Levi Strauss

 

Multiculturalisme : idée de respect des cultures des minorités et des immigrés et le soutien par des politiques publiques de ces cultures. Critiqué par les tenants d'un universalisme culturel qui se méfie du communautarisme de type anglo-saxon.

 

diversité culturelle: rejoint l'idée que la culture soit soustraite au processus de libéralisation des échanges, car elle ne constitue pas « une marchandise ou un produit comme les autres » (Jacques Delors )

 

Relativisme culturel : il n'est plus permis de hiérarchiser les productions artistiques au risque de ne plus reconnaître le génie.

 

Industrialisation de la culture : s'adresser au goût moyen du public sans chercher à le cultiver, a l'élever, préférer le divertissement

 

exception culturelle : volonté de faire barrage à l'entrée massive des produits américains et idée que la culture appartient au domaine d'exercice de la sphère publique, relevant de cette sorte « d'État providence culturel »

 

cosmopolitisme : toujours préférer l'universalité a la particularité

 

La culture de masse : l'ensemble des comportements, des mythes et des représentations, produits et diffusés via des moyens industriels. La notion s'inscrit dans un débat qui prolonge celui qui oppose la culture savante et la culture populaire, mais surtout dans une critique qui voit dans le développement des sociétés modernes une tendance à l'uniformisation.

 

L'uniformisation de la culture

L'expansion de la télévision, l'avènement des classes moyennes et le développement d'une culture homogénéisée sont trois éléments qui s'autorenforcent. Cet aspect inéluctable de l'évolution des sociétés conduit vers une standardisation progressive des goûts et des comportements de vie. 

 

LES ORGANISMES RELATIFS A LA CULTURE.

 

- Ministère de la Culture (institué par le décret du 24 juillet 1959 - Charles DE GAULLE - André MALRAUX) : "Le ministère chargé des affaires culturelles a pour mission de rendre accessibles les oeuvres capitales de l'Humanité, et d'abord de la France, au plus grand nombre possible de Français ; d'assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel, et de favoriser la création des oeuvres de l'art et de l'esprit qui l'enrichissent".

- Les Directions des Archives, des Musées, du Livre, du Patrimoine, de la Musique, du Théâtre et des Spectacles.

- Délégation à la création aux métiers artistiques.

- Centre National de la Cinématographie.

- Délégation de l'audiovisuel ;

- la Direction de l'Administration Générale,

- la Mission du développement culturel ;

- Centre national d'Art et de Culture (CNAC ) ;

- Centre POMPIDOU.

- le Fonds d'Intervention Culturelle.

- Les Maisons de Jeunes et de la Culture (MJC) créées en 1961 par André MALRAUX qui se distinguent des Maisons de la Culture {17 en France en 1991).

- Les Centres d'action culturelle ( CAC ) .

- Observateur des politiques culturelles.

 

CHRONOLOGIE.

 

Avant 1959 :

 

 

1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts (impose l'usage du français)

1635 : Création de l'Académie française (défense de la langue)

1680 : Création de la Comédie française (mécénat du Roi)

1793 : Institut de France.

1834 : Prosper MERIMEE devient inspecteur des Monuments historiques ; il va sauver de la ruine une bonne part de l'héritage roman et gothique de la France.

1870 : Création d'un ministère des Lettres, sciences et Beaux-Arts (durée 6 mois).

Fin du XIXème siècle : Expositions universelles (engagement de l'Etat dans l'action culturelle).

1881 : Création d'un ministère des Arts (très éphémère).

1920 : Création du TNP.

1936 : Front populaire : Action de Jean ZAY, ministre de l'Instruction et des Beaux-Arts, et Léo LAGRANGE, ministre des sports.

1940 : Vichy, création des chantiers de jeunesse pour un nouvel ordre moral et culturel.

IVème république : la Constitution de 1946 garantit l'égal accès à la culture.

1946 : Création du Centre national cinématographique.

 

Après 1959 :

 

24 juillet 1959 : Décret instituant le ministère de la culture.

1961 : Création d'une commission de l'Equipement culturel.

1962 : Création du service de la création artistique.

1964 : Inventaire général des monuments et richesses artistiques.

1966 : Loi sur le classement des monuments historiques.

1967 : Orchestre de Paris. Création du centre national d'art contemporain

1968 : Premiers centres d'action culturelle (CAC)

1971 : création du centre Georges Pompidou (inauguré en 1974)

1973 : création de directions régionales à l'action culturelle (DRAC)

1974 : Réforme de l'ORTF.

1975 : Création du Centre Georges Pompidou.

1977 : Création des Directions régionales des affaires culturelles.

1978 : Création de la direction du patrimoine. Création du musée d'Orsay (inauguré en 1986)

1980 : Année du patrimoine.

1981 : Loi LANG sur le prix des livres.

1982 : Début du projet Opéra Bastille (inauguré en 1989). Création de la fête de la musique

1983 : Début du projet Grand Louvre. Création de l'Opéra-Bastille (inauguré en 1990)

1984 : création de la journée du patrimoine

1996 : ouverture de la bibliothèque François Mitterrand

2006 : ouverture du musée Branly

 

Budget de la culture :

 

1960 : 223 millions de francs

1980 : 2,7 milliards de francs (0,45 % du budget de l'Etat),

1993 : 13,8 milliards de francs (1% du budget de l'Etat).

 

Budget des ménages pour la culture :

 

1980 : 6,4 milliards de francs,

1991 : 7,6 milliards de francs

 

Les acteurs de la culture :

- Créateurs

- Public

- Etat

- Collectivités locales

- Entreprises (mécénat)

 

IDEES :

 

* Culture et Etat (depuis 1960) :

- Longtemps, la culture a été "réservée" à une élite (dans quelle mesure les choses ont-elles changé ?) - Mais, l'Etat a une longue tradition interventionniste.

- Depuis les années 60, on assiste à un engagement croissant de l'Etat dans le domaine de la culture qui suscite des débats.

Culture et idéologie : Dans les années 1960 (période Malraux), débat sur le lien entre culture et idéologie - Analyse marxiste : la culture est un instrument de domination de la bourgeoisie ; le prolétariat doit donc lutter pour s'approprier la culture - La culture risque d'accentuer les inégalités sociales - notions de "culture populaire", de "culture de masse", de "révolution culturelle" de 1968.

Culture et liberté : Dans les années 1970, les politiques culturelles sont dénoncées comme instrument de domination de l'Etat, un moyen de contrôle de l'Etat sur la Société.

"L'Etat culturel" : Dans les années 1980, le ministère de la culture prend de plus en plus d'importance, et la politique culturelle est influencée par la personnalité du ministre J. LANG - L'Etat devient l'acteur principal de la culture, ce qui suscite des critiques sévères (cf. FINKIELKRAUT et FUMAROLI).

 

 

Points de vue :

 

 

 

Médiatrice de la nature

loisir

logique de « spectacularisation »

conquête de parts de marché, marchandisation de la culture

distingue l'homme de l'animal

élévation de l'âme, cultiver son esprit, faire germer des idées

cimente un peuple

instrument de sélection académique et sociale, de reconnaissance

lieu de la reproduction des idées de la classe dominante, tradition

Culture comme objet d'échange, éléments de sélection et de distinction

objet de profits et d'investissements

 

 

·        problématiques de la culture :

 

 

Définition :

 

1. Délimitation d'une définition : choix des critères.

2. Tout est culture : risque d'amalgame (dû à une extension excessive de la notion de la culture ?).

- L'usage extensif du terme "culture" ne conduit-il pas à une dénaturation de la "vraie" culture ? (Qu'est-ce que la "vraie" culture ?)

- Existe-t-il une vraie culture (qui serait la culture classique ou toute autre) ?

Connotations : difficulté d'employer le terme culture seul : terme faisant appel à d'autres notions (un aspect philosophique et politique : diversité - culture ouvrière et culture bourgeoise - culture de masse et culture d'élite.)

- le terme culture a-t-il un sens en lui-même ?

- La culture peut-elle être considérée comme un enjeu politique ?

- L'idée de démocratie culturelle n'est-elle pas un instrument démagogique au service du pouvoir ?

Culture et économie : aspect pécuniaire et lucratif. Crise de la culture - Culture et Civilisation : de quelle civilisation ? Le terme culture n'est pas directement lié à la civilisation occidentale (cf. la légitimité de la colonisation).

- culture, objet de consommation ("industrie culturelle").

- La culture peut-elle être considérée comme un enjeu économique ?

- La culture peut-elle entrer dans un cycle production-consommation à grande échelle ?

Culture et civilisation :

- Déclin de l'Occident : déclin de la "Culture"

- Les sous-cultures : émigration : melting-pot culturel (ex : En France "Les Beurs".

- déclin culturel, crise de la culture ou démocratisation de la culture ?

- La société française est-elle ou peut-elle être une société multiculturelle ?

- Ne risquet-on pas d'assister à un "nivellement" de la culture ?

- La culture a subi de nombreuses transformations dans son contenu et dans ses objectifs --> conception unitaire et cohérente --> conception fragmentaire et plurielle - Caractère éclaté de la culture contemporaine en une mosaïque de cultures.

- le procès de la culture : instrument d'aliénation et d'accentuation des inégalités sociales. 1968 : "révolution culturelle" ?

- Elle implique l'authenticité, le désintéressement, la participation active.

 

Faits :

 

 

Condition fondamentale de la culture : le langage

L'émergence du langage fut une étape décisive qui a permis la prodigieuse complexité de la culture humaine. Toutes les cultures humaines ont pour fondement le langage.

 

L'idée d'une crise de la culture semble se profiler depuis les années 1960 avec la massification.

Il y a un choix à faire entre massification et diffusion de la culture

 

L'état se désengage des politiques culturelles

 

Arts libéraux : rhétorique, poésie, philologie, musique, arithmétique, astronomie...

 

La culture de l'âme c'est la philosophie

 

Le jugement esthétique de la modernité se caractérise par l'absence de tout critère ou de tout canon présidant à ce jugement. Kant fait du jugement d'un sujet le seul critère du goût, mais qu'il comprend que le goût lui-même n'a pas de critères ni de justification. Seul le plaisir esthétique est le critère du jugement du goût, le beau étant ce qui plaît universellement, sans concept.

 

Le XXe siècle : siècle des mass-médias, relégation de l'écrit face à l'image, déculturation due à la télévision mais Internet redonne de l'importance à l'écrit.

 

Crise dans la définition de la culture

crise dans la perception de la culture

crise dans la transmission de la culture

 

 

CITATIONS

 

Alain FINKELKRAUT - "La culture, c'est la vie avec la pensée".

Antonin ARTAUD - "La culture : un moyen raffiné de comprendre et d'exercer la vie".

J. RIGAUD - "Un langage commun pour nous préserver d'un retour à la barbarie".

 

« Renoncer à penser, c'est renoncer à être un homme. » Hannah Arendt, la crise de la culture

« quand j'entends le mot culture, je sors mon revolver. » Goebbels

« je suis un non-violent : quand j’entends parler de revolver, je sors ma culture. » Francis Blanche

« se cultiver, c’est devenir ce qu’on est. » Charles Peguy

« La culture, c’est ce qui demeure dans un homme lorsqu’il a tout oublié. » Edouard Herriot

« Tu seras solitaire car la culture est aussi une prison. » Aldous Huxley

« La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert. » Malraux

« En ce qui concerne les médias, on construit l'objet conformément aux catégories de perception du recepteur. Ce qui tend à homogénéiser, conformiser, banaliser et à dépolitiser. » Pierre Bourdieu

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:33

 

La religion :


 

 

Vidéo sur l'islam (hors de la sainte église catholique point de salut !)

 

Cliquez-ici !

 

 

Définition :

 

 

système de croyances et de pratiques, impliquant des relations avec un principe supérieur et propre à un groupe social.

 

- La définition la plus utile semble être celle de l'école française de sociologie, qui a le mérite de rassembler les éléments constitutifs de la religion : lien de piété unissant les hommes ; présence de rites ; présence de mythes (récits relatifs à l'origine de l'homme et du monde) ; séparation du sacré et du profane.

- Durkeim en donne la définition suivante : "un système solidaire de croyances et de pratiques liées aux choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté appelée église tous ceux qui y adhèrent."

 

 

sécularisation (processus par lequel l'esprit laïque l' emporte sur l'esprit religieux )

 

Croyance : Ce que l’on croit vrai ou vraisemblable ou possible.

 

Dogme : Doctrine qui s’impose au croyant

 

Modernité : La rupture avec la tradition, mais elle porte aussi en elle le principe de sa disparition.

 

Rationalité : Selon Max Weber, elle correspond à une adéquation entre les moyens et les fins poursuivis ou bien à une cohérence entre l’acte et la conviction d’un acteur.

 

Sacré : Ce qui est considéré comme habité d’un pouvoir qui dépasse celui des hommes et celui de la nature (s’oppose à profane).

 

Sécularisation = laïcisation : Processus social conduisant à séparer la sté civile de la sté religieuse, chacune ayant ses biens, son autorité, ses devoirs.

 

 

Étymologie : relegere : rassembler

   

 

 

Citations :

 

 

« il n'y a jamais eu de société sans religion. » Henri Bergson

- E. KANT : "La religion est la connaissance de tous nos devoirs comme commandements divins" -

- SCHLEIERMACHER : "La religion consiste dans le sentiment absolu de notre dépendance"

-J. PROUDHON : "Comme la religion sut ennoblir le travail, rendre la douleur légère, humilier l'orgueil du riche et relever la dignité du pauvre ! "

- B . CONSTANT : "Le sentiment religieux est un attribut essentiel, une qualité inhérente à notre nature" (ainsi les diverses religions ne seraient que les formes successives du développement de ce fait primordial).

- FEUERBACH - "Pour enrichir Dieu, l'homme doit s'appauvrir ; pour que Dieu soit tout, l'homme doit n'être rien" .

 

   

 

Mots-clés :

 

 

 

Morale, bien, mal, règles, interdits, culture, individu, groupe, foi, abnégation, liberté de conscience, liberté de culte, sacré

 

 

 

Dates :

 

 

 

1789 : la déclaration des droits de l'homme et du citoyen établit la liberté religieuse comme un droit imprescriptible.

 

1882 : loi sur l'enseignement primaire qui devient obligatoire et laïque. La religion n'est plus enseignée dans les locaux scolaires.

 

1905 : loi sur la séparation des églises et de l'état. Les services publics de l'état ne doivent porter aucune marque de caractère religieux, les cultes ne doivent pas assurer, à la place de l'état, des missions de service public.

 

1962 : Vatican II : avant la messe était en latin.

 

2003 : accord sur la création du conseil français du culte musulman, élu en avril 2003.

 

 

 

Chiffres :

 

 

2003 : 62 % des Français se déclarent catholiques mais 8 % pratiquants.

 

4 millions de musulmans

un million de protestants

600.000 juifs

 

 

 

Faits :

 

 

On peut insister sur la montée de l'individualisme, du subjectivisme ou de l'hédonisme mais on peut noter la résistance de valeurs traditionnelles autour de la famille, la morale et du droit.

 

À l'origine, la religion a organisé la vie sociale (temple, calendrier, morale, rites)

 

le retour du religieux dont on parle si souvent, n’est alors rien d'autre qu'une réaction de certaines sociétés et de certains groupes sociaux contre la modernité.


 

Secte : pas de définition objective

danger pour l'ordre social, déstabilisation mentale, exigences financières exorbitantes, atteinte à l'intégrité physique, présence d'un gourou

1998 : création de la mission interministérielle de lutte contre les sectes.

1999 : les associations de défenses de la famille et de l'individu peuvent se porter partie civile dans les procès impliquant une secte

2001 : le délit d'abus de l'état d'ignorance ou de faiblesse est adapté à l'activité de déstabilisation psychologique et financière des sectes, la dissolution en justice de toute personne morale « ayant pour but ou pour effet de créer ou d'exploiter la dépendance psychologique » devient possible

 

Article 10 de la déclaration des droits de l'homme : « nul ne doit être inquiété pour ses opinions mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. »

 

Parce qu'elle ne reconnaît que des individus et non des communautés, parce qu'elle est laïque, la république française ne peut pas prendre en compte des revendications communautaires.

 

 

 

RELIGION ET PHILOSOPHIE.

   

 

Le retour au religieux

 

Après plusieurs décennies d'une désaffection à l'égard de la religion, ayant laissé croire à la "mort définitive" de Dieu qu'annonçait Nietzsche, le retour au religieux se fait sous plusieurs formes :

1. Renouveau de la Foi, notamment chez les jeunes (présence d'un million de jeunes, dont 25.000 Français, au pèlerinage organisé en août 1991 autour de Jean-Paul II en Pologne, JMJ de Paris en 1997). Ce phénomène peut apparaître comme la conséquence d'une quête de sens de la part de jeunes auxquels on ne propose souvent qu'une cause à défendre : celle de la réussite professionnelle. Il faut noter que ce renouveau de la Foi se fait généralement sous le signe de la Liberté : la religion est un choix, la plupart des jeunes ayant été élevés dans un climat de presque totale liberté religieuse ; une distance est prise vis-à-vis des rites et des dogmes - selon le sociologue Yves Lambert, "ce qui domine, c'est l'individualisation des croyances" - ; pour certains, les positions de l'Eglise sur les moeurs doivent être rejetées. Plus qu'un renouveau, on peut aussi voir dans ces événements la volonté d'afficher son appartenance religieuse dans une sphère sociale.

2. Montée des fondamentalismes, parfois dénommés "intégrismes" (volonté de retour aux sources mêmes de la religion et refus corrélatif du monde moderne jugé incompatible, voire contraire aux exigences spirituelles) ayant épargné peu de religions. Seul le fondamentalisme musulman n'est cependant pas resté un phénomène marginal, ces circonstances historiques ayant fait de l'Islam le véhicule d'un message moins spirituel qu'idéologique. Il apparaît en effet comme le moyen de proclamer sa dignité, d'affirmer sa différence, de rejeter l'Occident et ses valeurs et de travailler à une possible unité entre les pays musulmans.

Cette opinion largement répandue va à l'encontre des études récentes en anthropologie et en science politique (Kepel, Tozi, Etienne, Césari). L'Islam radical pourrait être vu comme une tentative d'entrer dans la modernité sur un mode non-occidental, c'est-à-dire sans séparation du politique et du religieux et sans dilution de l'Umma (la communauté des croyants) dans des États-nations distincts.

3. Le développement des sectes. "le déclin des religions s'est fait au profit d'une religiosité diffuse" note la sociologue Françoise Champion. Ceci explique le développement d'un mouvement comme le New Age qui parle plus de sages que de dieux, plus de sagesses que de foi et dans lequel l'idée qui prime est celle de réconciliation (avec soi, avec les autres, avec la nature) --> On peut voir dans ce retour au religieux une conséquence de l'effondrement des mythes centraux de la Modernité, société idéale que devait instaurer le communisme, perspective de bonheur et de bien-être généralisés promise par l'utopie technocratique.

 

 

PLACE DES GRANDES RELIGIONS AUJOURD'HUI

 

(Source : Odon Vallet "A la mondialisation des échanges correspond le brassage des croyances", Le Monde, 26 octobre 1999)

Christianisme : 1ère religion mondiale avec 1,7 milliards de baptisés

Les 3 premiers pays catholiques sont : Brésil, Mexique, Philippines

(en 1939 : France, Italie, Allemagne)

Les 3 premiers pays protestants sont : États-Unis, Nigéria

Islam : 2e religion mondiale avec 1,1 milliards de croyants

50% à l'Est de l'Indus (de moins en moins arabe ou proche-oriental)

4 premiers pays musulmans : Indonésie, Pakistan, Bangladesh, Inde

Hindouisme (3e)

Bouddhisme (4e)

 

 

Points de vue :

 

Moralisation des hommes

constitution d'un collectif

création d'un surmoi

besoin fondamental de l'homme

valeur consolatrice

vecteur de l'unité nationale, de même que l'école et la famille

 

Max Weber a montré le lien entre Ethique protestante et esprit du capitalisme.

 

 

 

thèmes associés :

 

 

 

Terrorisme, fanatisme, intégrisme, tolérance, laïcité (séparation du pouvoir temporel du spirituel), marxisme, darwinisme, freudisme, bonheur, société de consommation, hédonisme, contrôle social, individualisme, communautarisme, liberté

 

 

Problématiques et enjeux :

 

 

Un état moderne et démocratique peut-il s' estimer exonéré de toutes responsabilités morale et politique à l'égard des croyants et notamment des croyants minoritaires, dès lors qu'il affirme que, ne reconnaissant aucun culte, il les reconnaissait tous et les traite ainsi de façon égalitaire ?

 

Problème des sectes : 172 sectes en France concernant 0,4 % de la population (250 000 personnes). Les témoins de Jéhovah sont environ 100 000.

 

Les différentes affaires dites du « foulard islamique » ont bien prouvé qu'une pièce de vêtements ne pouvait pas relever du simple choix personnel individuel, dès lors qu'il s'accompagnait de revendications incompatibles avec les valeurs de l'école républicaine ou signifiait trop ostensiblement un refus de l'égalité des sexes.

 

Enseignement de l'histoire des religions

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:30

La ville :

 

 

 

 

Définition :

 

 

 

Ville : Agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées, notamment dans le secteur tertiaire.

Il y a ville à partir du moment où il y a spécialisation et diversification du corps social.

"La ville, dès le départ, est qualitativement différente du milieu où elle se développe ; ce n'est pas seulement parce qu'elle abrite une population plus nombreuse qu'elle s'oppose aux villages et aux hameaux qui l'environnent ; c'est parce qu'elle offre une structure plus complexe, des rapports plus variés, des occasions plus nombreuses de rencontres". P. Claval, La logique des villes, 1981.

Ville nouvelle : Ville dont la conception et la réalisation sont le fruit d'une planification totale et qui est implantée sur un territoire non encore urbanisé.

Ville ouverte : ville qui n'est pas défendue en temps de guerre (petit Larousse illustré)

Réseau urbain : un réseau urbain est formé par l'ensemble des villes hiérarchisées et interdépendantes qui assurent l'encadrement d'un espace national ou régional. Il prend en compte la nature du pouvoir d'attraction et d'organisation de ces villes sur leurs alentours, grâce aux activités tertiaires qui s'y concentrent et qui répondent aux besoins des habitants et des activités économiques de leur espace environnant, défini comme leur zone d'influence.

Rurbanisation : processus rampant d'urbanisation de l'espace rural

 

periurbanisation : urbanisation continue aux franges des agglomérations

 

Relégation : contraintes imposées aux familles modestes qui n'ont pas les moyens ni la possibilité de choisir leur habitation et leurs voisins.

 

gentrification : mouvement inverse de la périurbanisation.

 

 

 

Citations :

 

 

 

« Déplacer les villes à la campagne »

« gouffre où triomphe les vices » Molière

  " Na pas oublier que les villes sont dans la campagne ! ", Germain Nouveau, Album Richepin.

  " Villes du Nouveau Monde : elles vont de la fraîcheur à la décrépitude, sans s’arrêter à l’ancienneté. ", Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques.

  " J’ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d’amours. ", Valery Larbaud, les Poésies de A.O. Barnabooth.

  " L’égout c’est la conscience de la ville. Tout y converge et s’y confronte. Dans ce lieu livide, il y a les ténèbres, mais il y a plus de secrets. Chaque chose a sa forme vraie, ou du moins sa forme définitive. Le tas d’ordures a cela pour lui qu’il n’est pas menteur. ", Victor Hugo, Les Misérables.

  " Assommer, Monsieur, assommer ! On n'assomme personne dans une ville bien policée ! ", Denis Diderot, Le Neveu de Rameau.

  " Si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n’aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver. ", René Descartes, Correspondance à Elisabeth, 15 septembre 1645.

paradoxe : nul n'est sans doute plus libre qu'enfermé dans une ville. Apprentissage de la solitude dans la foule.

 

 

 

Mots-clés :

 

 

 

cités, citadins, quartier, urbaniste, campagne, megalopoles, politique urbaine, ghetto, agglomération, , tissu social, artères, stress, bruits, centre, périphérie, banlieue

 

 

 

Points de vue :

 

 

 

Lieu des moeurs policées, de l'urbanité, de la civilité

espace de rêves, d'utopies

anonymat, indifférence, rarement le lieu de la solidarité

centre religieux, politique, économique et culturel, poumon économique

refuge, asile

expression visible de la république, manifeste l' idéologie au pouvoir

lieu d'échanges, de rencontres

la condition urbaine représente la condition humaine

le pluralisme urbain garantit la liberté du citadin

école de l'indépendance

ville comme notre miroir, épouse nos changements/immobilisme de la campagne

 

 

 

LA VILLE ET SES VALEURS.

 

* La ville, facteur de liberté : elle réduit l'emprise de la nature sur notre vie. Autonomie que l'homme n'avait pas lorsqu'il était attaché à la terre : Diminution de la peine physique, plus grande variété de choix à la fois d'activités et de consommations ; plus grande disponibilité récréative et culturelle ; choix du travail (théoriquement) ; choix des relations ; choix des loisirs et des jeux.

Seule la grande ville offre une variété de loisirs susceptible de satisfaire tous les goûts.

* La ville, lieu d'activités nobles : lieu naturel de la politique ; lieu privilégié de la recherche et de la création ; favorise l'échange qui seul permet le progrès ; lieu privilégié, sinon de la création, du moins de la consécration littéraire et artistique ; l'activité culturelle, au sens large du terme, demeure largement l'apanage des villes.

* Les maladies de la ville : ce sont presque toujours les contreparties des avantages qu'offre la ville : solitude, isolement ; pollutions (atmosphère, épidémies) ; circulation ; logement (loyers de plus en plus chers ; beaux immeubles / "cages à lapins" ; administration ; ordre public.

 

 

Dates:

 

 

 

1875 -- 1914 : premier exode rural, amorcée par la grande dépression des années 1873 -- 1896.

 

1900 : ouverture de la première ligne de métro à Paris

 

1931 : le taux d'urbanisation en France atteint 50 %, 80 ans après l'Angleterre et 30 ans après l'Allemagne.

 

1945 -- 1975 : second exode rural à la faveur de la « dépaysannisation des campagnes » (Henri Mendras)

 

1955 -- 1968 : construction de 137 grands ensembles représentant près de 100 000 logements de type HLM.

 

1959 : « zone à urbaniser en priorité » ou ZUP.

 

1960 -- 1970 : politique du « tout automobile », au détriment des transports collectifs

 

1975 : inauguration de la ligne A du RER

         : début du mouvement de périurbanisation ou rurbanisation

 

Années 1980 -- 1990 : renouveau de la politique des transports en commun, début du malaise des banlieues (crise économique, ségrégation sociale, chômage massif, mafia (zone de non droit)), communautarisme. Lancement d'une politique de grands travaux initiés par Mitterrand : institut du monde arabe, grande arche de la défense, Opéra-Bastille, grand Louvre...

 

1988 : création d'un ministère de la ville dont le premier titulaire est Bernard Tapie

 

1996 : création d'une trentaine de « zones franches urbaines »

 

2000 : Loi sur la Solidarité et le renouvellement urbain (SRU) du 13/12/2000 : 3 objectifs :

- Une plus grande cohérence entre les politiques urbaines (POSèPLU, SDAèSCT)

- Associer déplacement et développement durable (+ de transports collectifs)

- Obligation pour les communes > 50000 hab de disposer de 20% de log sociaux d’ici 2020

 

 

 

Chiffres :

 

 

 

2000 : 50 % de la population mondiale est urbaine

 

80% de la population est citadine.

 

 

 

Thèmes associés :

 

 

 

Aménagement du territoire, insécurité, communauté, décentralisation, ségrégation, inégalités, intégration, logement, transports, pollution, misère, exclusion, communautarisme, standardisation, uniformisation culturelle, délinquance, criminalité, tourisme de masse, immigration

 

 

 

Les politiques de la ville.

 

- 1981 : affrontements violents à la cité des Minguettes. Création de la commission nationale pour le développement social des quartiers (DSQ).

- 1984-1986 : Comité interministériel pour les villes (CIV). Inscription de 148 quartiers dans les contrats Etat-région.

- 1988 : Délégation interministérielle à la ville (DIV)

- 1991 : Création d'un ministère de la ville (Michel Delebarre) et de sous-préfets à la ville ; loi sur la solidarité entre les communes ; loi d'orientation sur la ville (LOV).

- 1992 : Bernard Tapie, ministre de la ville. Crédits pour les associations. Création des conseils de quartiers et ouverture des maisons du citoyen.

- 1995 : ministère de l'intégration chargé de la lutte contre l'exclusion (Eric Raoult).

- Eté 1995, opération "ville, vie, vacances" (620.000 jeunes de quartiers difficiles sont envoyés en vacance sur les côtes françaises et autres endroits. Quelques incidents, notamment au Cap d'Agde ; mais le gouvernement juge l'opération "globalement positive").

- Budget 1995 pour la ville (15 milliards)

Autres mesures (envisagées) :

- défiscalisation : pour les entreprises existantes et celles qui s'installent.

- assurer le retour de l'Etat dans les zones de non-droit (policiers comme services publics) ;

- lutter contre l'inactivité (plus d'encadrement social) ;

- accroître la mixité sociale ;

- désenclaver les cités à risques (voies de communication)

- Novembre 1995 : remaniement gouvernemental : ministre de l'aménagement du territoire, de la ville et de l'intégration (JC. Gaudin) ; ministre délégué, ville et intégration (E. Raoult).

- Mars 1999 : naissance du mouvement associatif "Stop la violence".

 

 

1.    L’emploi et le développement économique des quartiers

 

-         Zones franches

-         Prime regionale a la creation d’entreprise

-         parcours TRACE

-         10 000 postes d’adultes relais sur 3 ans pour aider les parents dans leur missions (1MaF)

-         5000 formations aux concours administratifs rémunérés

 

2.    L’éducation

 

-         40MF pour les gardes d’enfants à domicile

-         700 ZEP (zones d’éducation prioritaires), classes relais, dispositif école ouverte (école l’été)

 

3.    La tranquilité publique et la sécurité

 

-         18 nouvelles lignes de bus et 60 nouveaux bureaux de poste

-         Création de maisons de quartiers, amélioration de l’accueil.

-         Police de proximité, recrutement d’adjoints de sécurité et de médiateurs sociaux issus des quartiers

 

4.    Le renouvellement urbain

 

-         Lutte contre la fracture territoriale : 6MaF pour 50 grands projets de ville et 30 op de renouvellement urbain

-         Le prêt renouvellement urbain de la caisse des dépôts et consignations à 3%

-         Subventions de l’ Etat à 50% sur des travaux de démolition de logements insalubres

-          

5.    La participation des habitants

 

-Développement de la démocratie locale (concertation sur l’urbanisme, simplification des procédures assoc)

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:25

Le travail :

 

 

 

 

Définition :

 

 

 

Ensemble des activités humaines coordonnées en vue de produire ou de contribuer à produire ce qui est utile ou jugé tel ; état, d’une personne qui agit avec suite en vue d'obtenir un tel résultat.

 

 

 

Citations :

 

 

 

« le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin. » Voltaire, candide

 

« le travail est indispensable au bonheur de l'homme » Alexandre Dumas fils

"Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" (La Bible).

"Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger" ( Saint Paul ).

"L'oisiveté est l'ennemie de l'âme" (Saint Benoît).

"Je propose de substituer le principe suivant à celui de l'Evangile : l'homme doit travailler" (H. de Saint Simon).

"A l'avènement du communisme, le travail cessera d'être un moyen de subsistance pour devenir le premier besoin vital" (Marx).

"La faculté de travailler, qui distingue l'homme de la brute, a sa source dans les plus hautes profondeurs de la Raison" (Proudhon).

" Tout travail travaille à faire un homme en même temps qu'une chose" ( E. Mounier ).

"Travail, Famille, Patrie" (Devise de l'Etat français).

"Il faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que s'amuser" (Baudelaire).

  

 

Points de vue :

 


permet le lien social

Valeur morale

éloigne du vice

lutte contre l'ennui

rend libre

hygiène mentale

indépendance, subvention à nos besoins

émancipation

identité, réalisation de soi

participe à la création de richesses

combler ses besoin

au coeur de la socialisation

ouvres des droits (à l'emploi, dans l'emploi, par l'emploi)

 

 

 

CONTEXTE LEGISLATIF ET INSTITUTIONNEL

 

- Le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 vise le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi ; l'égalité de l'accès à l'emploi sans discrimination, la liberté syndicale, le droit de grève et la participation des travailleurs, par l'intermédiaire de délégués, à la gestion collective des entreprises et à la détermination des conditions de travail. Référence à la révolution de 1848 qui, la première, a reconnu en droit positif le droit au travail .

- Syndicalisme (Loi du 21 mars 1884 sur la liberté syndicale).

- Loi de 1864 sur la légalité de la grève.

- L'O.I.T. (Organisation Internationale du Travail), prévue dans le Traité de Versailles et fondée en 1919. L'O.I.T. dépend actuellement de l'ONU. Elle a pour objet d'instaurer la justice sociale, notamment par l'amélioration des conditions de travail.

Elle est à l'origine de conventions internationales du travail).

- Code du travail, médecine du travail, Inspection du travail.

- Conventions collectives du travail, entre les syndicats ouvriers et le patronat.

 
Dates :

 

 

 

1814 : dimanche et jour de fête catholique chômée

 

1848 : journée maximum fixée à 10 heures (en mars) puis à 12 h (en septembre)

 

1864 : loi supprimant le délit de coalition, ce qui revient à légaliser la grève, sauf en cas de violence.

 

1874 : loi interdisant l'emploi des enfants de moins de 12 ans, le travail de nuit interdit aux garçons de moins de 16 ans et aux filles mineurs (21 ans).

 

1884 : loi autorisant la création des syndicats

 

1892 : loi organisant le corps des inspecteurs du travail

 

1895 : naissance de la CGT lors du congrès de Limoges

 

1900 : loi des 11 heures quotidiennes pour les jeunes et les femmes

 

1906 : loi sur le repos hebdomadaire obligatoire

          : création d'un ministère du travail

la charte d'Amiens prône l'indépendance politique dès syndicats

 

1910 : loi instituant le code du travail

 

1919 : la journée de 8 heures est généralisée et la semaine de 48 heures. Création de la CFTC

 

1936 : Front populaire, instauration des premiers congés payés (deux semaines) et de la semaine de 40 heures, généralisation du système de conventions collectives, création des délégués d'entreprise.

 

1940. Interdiction des syndicats par le gouvernement de Vichy.

 

1947 : création de CGT FO

 

1950 : instauration du SMIG

 

1956 : loi instituant la troisième semaine de congés payés

 

1968 : quatrième semaine de congés payés

 

1982 :  Lois Auroux : instauration des 39 heures de travail hebdomadaire et de la cinquième semaine de congés

 

1993 : Création de l’annualisation et du temps partiel annualisé

 

1996 : aides publics aux firmes ou un accord de réduction de temps de travail créée ou sauvegarde des emplois (loi Robien)

 

2001 : entrée en vigueur de la loi Aubry sur les 35h.

 

 

 

Chiffres :

 

 

 

26 millions d'actifs en France (43 %), 11mo de fem et 14mo d’ho

 

68 % dans le secteur tertiaire, 4 % dans l'agriculture et 28 % dans l'industrie (apogée en 1975 avec 40 %).

 

Secteur quaternaire : entreprises sans but lucratif

 

12 % de cadres, 20 % de professions intermédiaires, 30 % d'employés, 28 % d'ouvriers, 6 % d'artisans, de commerçants et de chefs d'entreprise

 

1 étranger sur 2 est ouvrier

 

La fonction publique emploit le quart de la population active (5 millions). Le rapport Choussat publié en 1997 estimait le sureffectif de la fonction publique à 500 000 personnes, pour un coût annuel de 150 milliards de francs.

 

87 % des actifs sont salariés

 

Seuls 5 % des embauches à la sortie du système scolaire donnent lieu à des contrats à durée indéterminée.

 

Le taux de syndicalisation est d'environ 10 % (à partir des années 80, avec la disparition de la classe ouvrière)

taux de syndicalisation dans les principaux pays développés en pourcentage du nom de salariés, 1995 :

Suède : 90 %, Danemark, Finlande : 80 %, Italie, Autriche : 40 %, Royaume-Uni, Allemagne : 30 %, Japon : 25 %, États-Unis : 14 %

 

Près de 2 Français sur 3 n'exercent pas d'activité professionnelle

 

4 millions d'actifs occupent aujourd'hui un emploi précaire (CDD, intérim, stages) ou travail à temps partiel.

 

les emplois à statut particulier (intérim, contrats à durée déterminée, stages et contrats aider, apprentissages) représentent 11 % de la population.

 

32 % des femmes et 5 % des hommes travaillent à temps partiel (18 % des salariés) contre 9 % en 1982.

 

Un salarié sur six gagne moins que le SMIC.

 

La part de l'intérim dans la population active s'élève en 1998 à 2 %

 

taux de chômage selon la C. S. P. en pourcentage de la population active en 99 :

agriculteurs : 0,5

artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 4,2

cadres : 4,5

professions intermédiaires : 6,3

employés : 14,1

ouvrier : 15,1

total : 11,8

 

Le taux moyen de chômage des moins de 25 ans était de 21 % dans l'union européenne en 1999 (comme en France), contre 11 % aux États-Unis 7 % Japon.

 

La durée moyenne de chômage est de 15 mois

 

. Le pourcentage de chômeurs de longue durée et passée de 16 % en 1975 à 42 % en 2003. depuis au moins 1 an.

 

La dépense pour l'emploi (indemnisation du chômage, aide au maintien ou à la création d'emplois, exonération) atteignent 4,5 % du PIB en 2000.

 

Impact des lois Aubry : entre 200 000 et 300 000 emplois créés.

 

 

 

Faits :

 

 

 

1.    Emergence des working poors (15% des salariés en France), malgré leur emploi niveau de vie précaire è l’emploi n’est plus un moyen d’intégration (fracture sociale)

2.    Précarité de l’emploi :

-         Chômage de longue durée (22% depuis + de 2 ans)

-   Flexibilité et annualisation du temps de travail : temps partiel subi, pas d’horaires fixes

-         Plusieurs emplois dans une vie : reconversion, formation professionnelle continue, mobilité nécessaire pour obtenir et conserver un emploi

3.    Remise en cause de l’emploi comme unique valeur structurante de la sté par :

-         L’extension des loisirs et temps libre è sté de divertissement (moyens de cacher les vrais problèmes)

-         Exacerbation des politiques de préférence nationale

-         Introduction d’un revenu minimum sans pour autant travailler (impôt négatif selon Friedman)

 

Tendance à la salarisation, féminisation, tertiairisation, montée des qualifications

 

Depuis 1986, les dispositifs en faveur de l'emploi :

aide aux entreprises :

-- recours facilité aux contrats à durée déterminée

-- exonérer de certaines charges sociales des entreprises embauchant des jeunes

dispositifs d'insertion et d'alternance

-- C. E. S. 1990

-- CIE 1995

-- emploi jeunes en 1997

à partir de 1992, des mesures générales de baisse du coût du travail sont prises :

-- abattement de 30 % des cotisations patronales de sécurité sociale pour les emplois à temps partiels

-- multiplication des exonérations sur les salaires proches du niveau du SMIC

 

toyoyisme : 0 stock, zéro panne, zéro défaut, 0 délais, zéro papier

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:20

La science et la technique :

 

 

 

 

DEFINITIONS

 

1. La définition de la science a beaucoup évolué depuis Aristote ("ce qui concerne le nécessaire et l'éternel").

2. Aujourd'hui, dans une conception large et peu rigoureuse, la science recouvre toute façon systématique et raisonnée d'appréhender le réel. Une définition plus étroite, applicable aux sciences naturelles, sous laquelle veulent se ranger les sciences sociales, suppose remplir certaines conditions : ensemble de connaissances, établi de façon systématique, à référence universelle et susceptible d'être vérifié. (lexique des sciences sociales DALLOZ).

3. Si l'on admet que les phénomènes obéissent à des lois et que ces lois sont connaissables, on peut dire que la science est l'ensemble de la connaissance des lois des processus naturels.

4. la science est un mode de connaissance critique.(Encyclopedia universalis)

 

 

CITATIONS.

 

RABELAIS - "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".

Jean ROSTAND - "La science a fait de nous des dieux avant que nous soyons des hommes".

Martin HEIDEGGER - "La science ne pense pas".

Pierre THUILLIER - "Les savoirs sont ventriloques".

"Un monde gagné pour la Technique est perdu pour la Liberté" - Georges BERNANOS - La France contre les robots.

- "L'éminence même d'un spécialiste le rend plus dangereux" - Alexis CARREL - L'homme, cet inconnu.

- "L'erreur de Karl MARX est d'avoir cru que l'économie conditionnait la technique alors que c'est l'inverse" - Marcel MAUSS - Manuel d'ethnographie.

- "La pire des tyrannies, c'est celle des compétents" - Alain - Propos sur l'Education. 

 

 

Points de vue :

 

 

 

Change la vision du monde

apprentis sorciers

réifier les êtres humains

bien publique

scientisme

 

 

 

Problématiques :

 

Éthique de la recherche privée

Brevetage du génome humain

- Interrogation centrale des sciences humaines et de la post-modernité : le progrès technique va-t-il de pair avec un progrès de l'Homme ?

- La technique est-elle une libération ou une aliénation de l'individu ? (cf J. ELLUL)

- La technocratie produit-elle un système politiquement légitime?

- La technique peut-elle avoir une existence autonome ? (question de l'Intelligence artificielle).

- Les temps présents laissent-ils place à autre chose qu'à la technologie ?

 

 

Dates :

 

 

 

1666 : création de l'académie des sciences, le pouvoir politique reconnaît ainsi officiellement le rôle fondamental de la science dans le devenir d'une société

 

Milieu et fin du XVIIIe siècle : création des grandes écoles d'ingénieur ou scientifique : école des ponts et chaussées, du génie, des mines, polytechnique et Normal Sup

 

XIXe : première révolution industrielle (machines textiles, machine à vapeur)

 

1939 : création du CNRS

 

Seconde moitié du XXe siècle : début de l'ère des grands programmes scientifiques et technologiques dans les pays industriels

 

1983 : loi instaurant le comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CNE). Les pouvoirs publics se donnent ainsi les moyens de faire prédominer le souci de l'éthique et de la morale sur celui de la raison scientifique.

 

 

 

Thèmes associés :

 

 

 

recherche fondamentale -- appliquée, aliénation, progrès, pollution, environnement, développement durable, ethique

 

 

 

LA GENETIQUE

 

 

 

I.                 LES OGM (organismes génétiquement modifiés)

 

 

 

Organismes biologiquement modifiés dans le but de les prémunir contre les parasites, les virus, de développer une protection accrue contre les chocs, le froid, les OGM garantissent un coût de production plus bas, des facilités de logistique, une qualité constante et une traçabilité des produits.

(ex : du lait de brebis médicamenteux, production de plastique par les plantes, …)

 

 

1.    Historique

 

 

 

-         1983 : premier OGM végétal en Belgique sur des plants de tabac

-         1990 :1er plantes transgéniques cultivées aux USA

-         1996 : Autorisation européenne d’importer du soja transgénique de Mosanto

-         1997 : Autorisation de culture de 3 plantes transgéniques en France (tabac, chicorée et colza)

 

 

2.    Les enjeux financiers

 

 

 

-         Le marché des OGM est évalué à 500ma $

-         80ha de maïs transgéniques cultivés en France contre 35mo d’hectares aux USA

-         Obligation pour l’agriculteur de cultiver des semences spécifiques pour la traçabilité des produits èOGM

-         Des stés d’agrochimie comme Mosanto ont développé une nouvelle espèce de soja ne tolérant qu’un seul herbicide, celui vendu par elle.

-         Des coûts de recherche importants : investissement à LT 5ma de $ par Mosanto et Dupont en 1998

 

 

 

3.    Les promesses des OGM

 

 

 

-         Une écologie préservée par une baisse de la consommation d’herbicides, pesticides et insecticides.

-         Production d’OGM sur des terres incultivables (déserts, climat froid,…).

-         Sauver des espèces menacées d’extinction en modifiant leur environnement ou leurs gènes.

-         Développer la culture du colza substitut au pétrole comme carburant

-         Créer des espèces animales et végétales capables de produire des médicaments (ex : plantes de tabac fournissant de l’hémoglobine, organes de porcs greffés sur des humains)

-         Ventes d’aliments contenant des antibiotiques ou des vaccins.

-         Effacement de défauts naturels dans certains aliments cancérigènes, trop riches en calories, allergiques.

 

 

 

4.    Les craintes des OGM

 

 

 

-         L’homme modelé par des croyances a toujours craint l’évolution de la science, il se méfie du nouveau qu’il connaît mal, qu’il ne maîtrise pas.

-         Environnement contaminé par les pollens d’OGM (plantes sauvages résistantes menaçantes envers d’autres).èle gouvernement décide le 23 juin 1999 de renforcer le dispositif de biovigilance face à une mortalité accrue de papillons évoluant à proximité de maïs transgéniques.

-         L’AFSSA( agence française de sécurité des aliments) recherche les éventuels risques liés à la c° d’OGM

-         Le flou de l’étiquetage et la possible toxicité des plantes crées.

 

 

 

II.             Le clonage (Naissance de la brebis Dolly en 1997)

 

 

 

1.    Des perspectives annoncées

 

 

 

-         Reproduction d’animaux clonés pour expérimentation animale

-         La transgénèse : transfert chez une plante ou un animal d’un caractère utile à l’homme (médicament)

-         Constitution d’une réserve de tissus et d’organes d’animaux susceptibles d’être greffés sur l’homme

-         Production d’animaux plus résistants pour l’élevage

 

 

2.    Les questions éthiques (transgression de l’ordre naturel substituant la sexualité à des pratiques artificielles)

 

-         Le clonage d’être humain est interdit en Europe

-         Moratoire sur le clonage humain aux USA

-         Légalisation en GB du clonage thérapeutique (culture de pré-embryons avec des cellules saines)

-         Clonage reproductif donne la possibilité de choisir les caractéristiques de son enfant est interdit

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:14

Santé :

 

 

 

Définition :

 

 

 

Définition de l'OMS : « la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l'absence de maladie ou d'infirmité », « meilleur état de santé que toute être humain est capable d'atteindre ».

 

 

 

Mots-clés :

 

 

 

Salubrité, hygiène, sanitaire, assistance, médecine, hôpital, clinique, dispensaire, maladie, mort, habitudes de vie, activité physique, suicide, famine, alcool, tabac, stupéfiants, misère, épidémies, solitude, sport, précarité,

 

 

 

Citations :

 

 

 

« Si la santé n'a pas de prix, elle a un coût. »

 

 

 

Points de vue :

 

 

 

priorité

droit à la santé

le sentiment d'être en bonne santé physique ou psychique est subjective et aléatoire

l'ennemi principal de la pérennité de la protection sociale est l'egocentrisme des individus.

La santé est affaire de culture notamment de culture familiale

la santé est affaire de sécurité financière et d' intégration sociale

la santé doit être enseignée à l'école

 

 

 

Dates :

 

 

 

1945 : ordonnance instituant la sécurité sociale

 

1988 : loi instituant le RMI

 

1999 : loi créant la CMU

 

 

 

Chiffres :

 

 

 

en 2000, les dépenses de santé ont atteint 10 % du PIB en France, contre 4 % en 1960.

 

Le suicide représente 3 % des causes de mortalité.

 

1 médecin pour 350 habitants

 

2002 : 800 000 personnes âgées dépendantes

 

 

 

Thèmes associés :

 

Espérance de vie, vieillissement de la population, maux  sociaux (divorce, échec scolaire, licenciement, solitude et anonymat de la vie urbaine), milieux socioculturels, éducation, environnement proche, profession, logement, sciences, progrès technique, solidarité, état providence, sida, inégalités Nord-Sud, anonymat des villes, individualisme, éclatement des familles, équilibre du corps social

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 21:01

L'école

 

 

 

Enseignement :

 
 

Étymologie : schola

 

Instruire : définition : construire en inculquant des connaissances

Éduquer : « conduire hors de », « sortir de », travail sur la conscience

 

Illettrisme : les personnes qui ne peuvent comprendre, seules, une information disponible seulement sous une forme écrite, après avoir été scolarisées au moins cinq années.

 

Analphabètes : ceux qui n'ont jamais appris à lire et à écrire

 

Non-directivité : Méthode d’éducation fondée essentiellement sur l’écoute et la reconnaissance favorable à l’épanouissement et à la citoyenneté.

L'éducation est l'ensemble des moyens permettant le développement des facultés physiques, morales et intellectuelles d'un être humain. Par extension, l'éducation désigne également les moyens mis en place pour permettre ces apprentissages.

Enseigner est donc éduquer, mais éduquer n'est pas forcément enseigner.

 

 

Citations :

 


« et l’ école du monde, en l'air dont il faut vivre, instruit mieux, à mon gré, que ne fait aucun livre. » Molière, l'école des maris

« je préfère une tête bien faite à une tête bien pleine » Montaigne

« le rôle de l'école est d'apprendre aux enfants ce qu'est le monde. » Hannah Arendt, la crise de la culture

« après le pain, l'éducation est le premier besoin d'un peuple » Danton

« Qui s' instruit sans agir, laboure sans semer. » Proverbe arabe

« Be very careful about what you put in his head, for you will never, ever, put it out. » (l'évèque Berkeley)

« Prenez bien garde à ce que vous lui mettez en tête car vous ne pourrez jamais, jamais, l'en faire sortir. »

« L'éducation coûte cher ? Hé bien, Messieurs, essayez donc l’ignorance ! ». (Abraham Lincoln)

 

  

 

Points de vue :



 

Refoulement des pulsions

ascenseur social

lieu d' épanouissement, de vie, d'apprentissage

transmission des valeurs républicaines

l' éducation comme moyen d'assurer « la continuité du monde » (vision conservatrice)

facteur de cohésion sociale, d'intégration

lieu democratique

institution sociale

aider à penser

servir d’accélérateur d’expérience

faire partager sa vision du monde

principal facteur de sociabilisation

 

  

Histoire des idées politiques

 

 

 

- CONDORCET : l’enseignement pour tous, facteur d’égalisation des conditions, mission de l’Etat.

- Jules FERRY : Laïcité, gratuité, obligation : enseigner les valeurs républicaines et démocratiques.

- BEVERIDGE : l’ignorance, l’un des cinq fléaux sociaux, avec l’oisiveté, le taudis, l’alcool, la maladie.

- Préambule de 1946 : " La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ".

- Une certaine conception du respect de la personne de l’enfant : Libres enfants de Summerhill.

 

 

 

Faits :



notion de discipline : pour s'élever, l'élève doit d'abord se plier
.

 

L'élève désapprend autant qu'il apprend.

 

Une éducation est réussie si elle « force à être libre », si prévention et répression s'articulent avec une nécessaire confiance mutuelle et si chacun reste à sa place et se définit non comme une personne mais d'abord comme une fonction.

  

 

L’école, reflet des inégalités sociales : démocratisation ségrégative

 

-   Les classes sociales se retrouvent à l’école : l’appartenance à un milieu aisé et cultivé facilite le travail scolaire et universitaire (à l’école primaire : 8% des redoublants sont issus des classes favorisées contre 23% des classes moyennes et 69% des classes défavorisées), l’écart s’accentue au niveau universitaire.

-   Forte proportion du milieu populaire dans les lycées professionnels

-   Lycées des centres villes  (sélection à l’entrée) qui attirent les meilleurs enseignants contre ceux des banlieues

-    

Plus des 2/3 des enseignants sont des femmes (contre 45% dans la pop. act.).

 

 

Education nationale : 1.500.000 agents (dont 950.000 enseignants)

Dépense intérieure d’éducation : 7,3% du PIB (augmente plus vite que lui)

Etat : 2/3 ; coll. loc : 20%.

 

Elèves :

- premier degré : 6 millions (diminution constante)

- second degré : 5 millions (diminution constante)

- 500.000 bacheliers par an.

- Supérieur : 2 millions +

- Pourcentage public / privé : 1er degré : 14/86 ; 2ème degré 21/79.

Le pourcentage d’élèves en situation d’échec au sortir de l ‘enseignement ne diminue pas.

 

 

 

Chiffres :

 

20 % des élèves de collèges et lycées sont dans une institution scolaire privée

 

2mo d’étudiants aujourd’hui contre 215000 en 1960

 

L'université, en 2000, accueillent environ six étudiants sur dix.

 

En 2000, 1,5 % du PIB est consacré à la formation professionnelle continue et à l'apprentissage

 

Illétrisme toujours présent (25% au collège), 9% d’une classe d’âge sortent de l’école sans diplôme. INSEE : 10% d’llettrisme dans la société française.

 

Le budget de l'éducation nationale est le premier budget de l'état, autour de 68 milliards d’euros (7% du PIB), dont 90 % sont consacrés  à la rémunération du personnel (plus d'un million personnes).

  

 

Actualité : les paradoxes

 

- Place de l’instruction civique ? moyen de faciliter l’intégration républicaine ou pérennisation des valeurs bourgeoises d’ordre ?

- Souci d’égalité / place des handicapés, des enfants d’immigrés, des surdoués.

- développement de l’ouverture d’esprit ou maintien de valeurs dépassées ?

- Ce sont les centres de formation à l’apprentissage privés qui reçoivent le plus d’apprentis.

 

les solutions institutionnelles.

 

- Multiplication et adaptation des filières.

- Soutien : CEFISEM (centre d’études pour la formation et l’information sur la scolarisation des enfants de migrants).

- Zones d’enseignement prioritaire (ZEP) depuis 1982 : 6200 établissements, 1.300.000 élèves.

- Formation continue : seconde chance donnée aux adultes : GRETA (1974), enseignement à distance (CNED) ; télé-enseignement universitaire ; CNAM (cours du soir), et même... universités du 3ème âge.

 

Actualité : les solutions culturelles.

 

- Revaloriser l’image du travailleur manuel.

Faible nombre d’apprentis, au contraire de ce qui se passe en Suisse, au Japon ou en Allemagne.

- Ouverture aux autres cultures (Europe) : SOCRATE, ERASMUS, LINGUA, COMENIUS, COMETT, PETRA.

- Fonder (si c’est possible) l’activité économique sur le concept de plaisir : Que ceux qui ont plaisir à travailler (en raison du milieu culturel dans lequel ils ont eu la chance de s’épanouir) s’emploient à améliorer le sort de ceux qui n’ont pas eu cette chance et qui n’éprouvent, eux, aucun plaisir à travailler ().

 

 

Dates :

 

 

 

1881 : Jules Ferry établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques.

 

1882 : loi Ferry sur l'enseignement primaire obligatoire pour tous les enfants de six à treize ans et sur la laïcisation des programmes des écoles publiques.

 

1927 -- 1933 : loi Herriot qui assure la gratuité progressive de l'enseignement secondaire

 

1936 : loi Zay prolonge la scolarité obligatoire à quatorze ans

 

1947 : les mathématiques remplacent les humanités comme outil de sélection

 

1951 : création des BTS

 

1959 : prolongation de la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans

 

1966 : création des IUT

 

1969 : la mixité s'impose à l'école primaire.

 

1975 : institution du collège unique

 

1981 : création de zones d'éducation prioritaire (ZEP). Les moyens humains et éducatifs sont renforcés et les classes moins chargées.

 

1985 : création des lycées professionnels (baccalauréat professionnel)

 

1989 : création par la loi Jospin des instituts universitaires de formation des maîtres

 

1992 : création des instituts universitaires professionnalisés (IUP)

 

2000 : 67 % d'une classe d'âge atteint le niveau du baccalauréat (11% en 1960)

 

2002 : loi de modernisation sociale qui introduit la validation des acquis de l'expérience

 

2004 : loi interdisant le port ostensible de signe religieux à l'école publique

 

2005 : loi Fillon visant notamment à garantir à tous les élèves un socle commun de connaissance

 

 

Histoire juridique

 

- 1222 : Université de Paris : quatre facultés (arts, théologie, droit, médecine).

- Loi du 1er mai 1802 : primaire / collège / lycée / Ecoles spéciales (ESM, ENAM)

- Loi du 10 mai 1806 : Université impériale sous l’autorité de l’Empereur ; écoles normales ().

- 1808 : Création du baccalauréat.

- Loi FALLOUX (1850) : place à l’enseignement privé.

- Jules FERRY (1832-1893) : Loi du 21 mars 1882 ( enseignement primaire obligatoire, laïc et gratuit) ().

- 1936 : Loi LANGEVIN / WALLON (filière générale / filière technique).

- Réforme Haby (collège unique)

- 1982 et SS. : Décentralisation - répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales.

- Loi d’orientation de 1989.

- Loi de juillet 1992 " nouveau contrat pour l’école ".

- L’indépendance des professeurs de l’enseignement supérieur est un PFRLR.

 

 

Conférences sur l'éducation catholique de nos enfants : cliquez-ici !

 

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9 juillet 2008 3 09 /07 /juillet /2008 18:57

L'environnement :

 

 

 

 

Définition :

 

 

Ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques ) et culturelles (sociologique) susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines.

 

Développement durable : développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures de répondre aux leurs.

 

Ecologie : Du grec "Eikos, demeure" et "logos, science".

- Terme proposé, en 1866 par HAECKEL pour désigner la science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu où ils vivent : c'est donc au départ une discipline biologique dont les applications pratiques sont nombreuses :

. Utilisation des ressources naturelles,

. Lutte contre la pollution,

. Protection de la nature en raison de la dégradation croissante des équilibres naturels,

. Aménagement des territoires.

* Puis l'idéologie s'est emparée de l'écologie : Ecologie + Politique = écologie politique

 

 

Citations :

 

 

« la terre a une peau, et cette peau a une maladie. L'une de ces maladies s'appelle l'homme. » Nietzsche

 

«  L’environnement, c’est tout ce qui n’est pas moi. » Einstein

« Riches et pauvres, nord et sud, est ou ouest, tous les pays sont à la fois responsables et victimes de la destruction du milieu naturel » (G. RUFFOLO)

« L'avenir du monde vivant doit passer avant l'exploitation aveugle de la terre » (V. GISCARD D'ESTAING - 1984).

 

Mots-clés :

 

 

Nature, progrès technique, science, nucléaire, ressources naturelles, matières premières, énergie, déchets, recyclage, machines, déforestation, pénurie, marée noire, réchauffement climatique, cadre de vie

 

 

Points de vue :

 

 

Droit de la nature débouchant sur un tribunal pénal international de l'environnement

 

Bien le plus précieux de l'homme

 

Quotas de pollution

 

Limiter la circulation dans les agglomérations dès que les seuils de pollution sont franchis

 

 

Dates :

 

 

1968 : Passage d'un militantisme politique à un militantisme écologique (Le développement industriel et ses conséquences). L'expression de la société contre le monopole et la suprématie de l'Etat. Ce qui explique le militantisme du mouvement écologiste : associations, coordinations et, pendant longtemps, pas de structure de parti.

1971 : Les amis de la terre (B. LALONDE).

1972 - Première conférence des Nations Unies sur l’environnement (à Stockholm) - Slogan : Une seule terre.

1974 : La France est la première nation à investir le champ politique. Le mouvement écologiste est créé pour soutenir la candidature de M. René DUMONT à l'élection présidentielle.

1982 : Le Mouvement d'Ecologie Politique devient un parti.

1984 : Le MEP devient le parti "Les Verts".

1988 : Aucun député écologiste à l'Assemblée Nationale (Conséquence du scrutin majoritaire).

1989 : 29 verts élus au parlement européen, pour une Europe "écologisée", démilitarisée, dénucléarisée.

1991 - Constitution du Fonds pour l’Environnement mondial.

1992 : sommet de Rio : début de l’agenda XXI pour le dev durable.

 

novembre 1992 - Protocole de Copenhague : arrêt de la production et de l’emploi de la plupart des CFC et Halons.

 

1997 : Protocole de Kyoto sur les changements climatiques : - 5% d’émissions d’ici à 2012, instauration d’un marché d’émissions, augmentation du quota d’émissions si implantation d’usines non polluantes dans les PVD

 

2002 : sommet de la Terre à Johannesburg : aides publiques au dév 0.7% du PIB, accès à l’eau potable, énergies renouvelables, droits de l’homme, responsabilité et rôle des entreprises privées. Mais refus des USA sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre du protocole de Kyoto

 

Adoption le 28 février 2005 à Versailles de la Charte de l’environnement : le principe de précaution est consacré 

 

 

Aujourd'hui, transformation radicale de nos rapports avec l'environnement

- Un changement d'échelle des enjeux :

. Ampleur sans précédent des menaces.

. L'environnement comme enjeu économique et diplomatique.

 

 

Faits :

 

Le taux de gaz carbonique dans l’atmosphère aurait commencé à augmenter dès 1750.

 

Concept de climax = état d’équilibre atteint par un écosystème

 

Catastrophes de Bhopal, Sévézo, Tchernobyl, Three miles Island, Toulouse (AZF), etc.

 

Marées noires au large des côtes bretonnes : Torrey Canyon (1967), Amoco Cadiz (16 mars 1978), Erika (2000).

 

 

Les 10 plaies de la terre :

 

 

-- dégradation des sols due à la disparition du couvert forestier et à l'intensification des cultures

 

-- le réchauffement climatique causé par l'effet de serre, qui provoquerait une élévation du niveau des mers et modifiera les écosystèmes

 

-- la réduction de la biodiversité liée au recul des zones naturelles devant l'urbanisation, les cultures et la pollution

 

-- la déforestation

 

-- la raréfaction de l'eau douce, conséquence des prélèvements par l'agriculture et de la pollution des nappes phréatiques

 

-- la pollution chimique produits par l'industrie, qui se retrouvent dans l'eau, l'air, les sols et contamine les animaux et les hommes

 

-- l'urbanisation anarchique qui entraîne la multiplication des mégapoles et des bidonvilles où les conditions de vie se détériorent

 

-- la surexploitation des mers et la pollution du littoral qui vont accroître la famine dans certains pays et les risques de maladies dans les pays développés

 

-- la pollution de l'air, via l'activité des grandes villes (chauffage, circulation, usine...), qui favorise les pluies acides

 

-- le trou de la couche d'ozone qui réduit la protection aux rayons du soleil

 

 

Les défis à surmonter :

 

. Maîtriser le savoir et l'ignorance.

. "Ecologiser" l'économie.

. Intégrer le très long terme dans un nouvel art de gouverner.

. Concilier la démocratie avec une politique à très long terme.

 

- L'idée d'environnement ne saurait être que planétaire.

. L’environnement, un luxe pour les pays pauvres.

. Les dégâts du volontarisme communiste.

. Société d'abondance, abondance de déchets.

. Une planète surexploitée {eau, terre, arbre...recyclage).

 

- Gestion de l'environnement depuis 20 ans : un bilan médiocre.

. Manque de moyens financiers

 

- Droit de l'environnement : droit du compromis entre intérêts contradictoires, dont l'homogénéisation est encore à faire, mal appliqué.

 

Les solutions culturelles.

 

- Au plan national, réforme profonde de la politique industrielle : Recours croissant à des énergies non polluantes et renouvelables (chutes d’eau, vent, marées, soleil).

- Une évolution des mentalités individuelles : Le changement climatique, ce n’est pas seulement des multinationales qui polluent, c’est le chauffage, le transport ; cela concerne chacun de nous.

 

Le manifeste de l'express pour préserver la planète :

 

Les solutions :

-- créer un droit mondial de l'environnement

-- permettre a l'ONU d'intervenir en cas de désastre écologique

-- créer un corps des casques bleus de la mer

-- favoriser les constructions écologiques

-- donner plus de pouvoir aux associations environnementales

-- créer une filiale de distribution pour les produits durables

-- développer les marchés de quotas individuels de CO2

-- faire payer le ramassage des ordures au poids

-- mettre en place une fiscalité plus favorable au mécénat environnemental

-- rétablir la vignette automobile

-- établir un classement national des communes selon des critères écologiques définis

-- développer l'information citoyenne et écologique dans les mass médias

-- organiser une journée d'action pour la terre

-- instaurer un service national écologique

-- inscrire le thème « consommation et citoyenneté » dans les programmes scolaires

 

ORGANISMES

 

- ECOROPA

- GREENPEACE

- Organes spécialisés de l'ONU qui ont un programme (FAO - OMS - UNESCO)

- ONU : Conférence de Stockholm en 1972.

 

En France, création d’organismes :

- Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS),

- Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME),

- Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres (1975),

- Parcs nationaux, parcs régionaux.

- Actions régionales : DIREN (Direction Régionale de l'Environnement)

- IFEN (Institut Français de l'Environnement).

 

Histoire des idées politiques.

 

01.- Aux USA, naissance de la deep ecology (le philosophe Paul TAYLOR, le naturaliste John MUIR, James LOVELOCK). Mouvement de pensée américain qui considère que la planète pourrait fort bien se passer de la présence humaine. - Concept de biocentrisme = égalité de principe de toutes les espèces.

02.- Ecologisme : idéologie politique (fin des années 60) prônant le contrôle de la science et des techniques.

03.- Principe " Pollueur = Payeur " (OCDE 1972 ; CEE 1975).

04.- Hans Jonas - Le principe de responsabilité (1979). Les générations présentes sont responsables devant les générations futures de l’état dans lequel elles leur lèguent la planète.

" Il faut davantage prêter l’oreille à la prophétie de malheur qu’à la prophétie de bonheur ".

05.- En 1987, rapport de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement (dit rapport BRUNDTLAND) – avance le concept de " développement durable ".

 

 

Thèmes associés :

 

 

Consommation, culture, mode de vie, développement, écologisme, progrès technique, santé, principe de précaution, sécurité alimentaire, futur

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